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Ne perdons pas de vue notre objectif

Nous remarquons que beaucoup de parents veulent toujours plus d'informations sur les produits, les conséquences exactes de leur consommation... Ils voudraient voir des photos, comprendre comment les drogues perturbent l'organisme, l'impact exact sur le cerveau (comme si l'être humain n'était qu'un cerveau comme on voudrait nous le faire croire)... Cette démarche intellectuelle est tout à fait légitime mais elle a pour conséquence de nous noyer dans des détails tout en nous éloignant de notre objectif : la prévention.

C'est d'ailleurs ainsi qu'est orchestrée la campagne de désinformation sur les drogues : on attire l'attention des gens sur un détail ou quelque chose de dangereux afin qu'ils se focalisent dessus. Ils ne s'occupent donc pas de ce sur quoi ils pourraient avoir une véritable action.

La démarche que nous vous invitons à suivre est simple : informer objectivement et scientifiquement sur le danger des drogues, entretenir au maximum un climat de confiance et de dialogue, discuter avec nos enfants sur ce qu'ils font, s'ils prennent des drogues, si on leur en a déjà proposé, s'ils ont des amis consommateurs...

Allons à l'essentiel en leur rappelant que :

la drogue n'est pas une fatalité . C'est une question de volonté. Il faut que nos enfants sachent dire NON quand on leur en propose.
la drogue n'est pas une maladie :
elle ne s'attrape pas

elle ne se soigne pas : la seule façon d'arrêter la drogue est de ne plus en consommer (attention aux leurres de l'accompagnement de la toxicomanie).

Une drogue est une drogue. Gardons à l'esprit qu'il n'y a pas de drogue moins dangereuse qu'une autre !

 
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Le prix à payer

Tous les parents qui ont des enfants consommateurs de drogue ont pu constater qu'ils sont tristes, qu'ils ont perdu le goût de l'effort, qu'ils n'ont plus de volonté et qu'à cause de leurs fautes, ils perdent l'estime d'eux-mêmes.

Alors, pourquoi mon enfant se drogue, me direz-vous ?

Parce que, même si les lendemains sont difficiles, durant un instant, la drogue lui a donné de satisfaire tous ses désirs. Le prix à payer, pour qu'il retrouve la joie solitaire de s'admirer lui-même, sera lourd de conséquences : la nécessité de reprendre de la drogue.

La remontée sera toujours longue et douloureuse et demandera, justement, effort et volonté. Ecoutons les poignants témoignages de ceux qui se sont laissés prendre au piège et ont connu cette descente vertigineuse qui va du paradis artificiel à l'enfer de la drogue. L'abstinence, seul chemin de reconstruction est indispensable, long et pénible.

En famille, reprenons en écho cette petite phrase, prononcée haut et fort par un élève de cinquième devant ses camarades : " Moi, je crois que c'est plus facile de jamais en prendre que de l'arrêter. "

Marie-Christine d'Welles

 
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Encore une pilule miracle

Une campagne anti-tabac, accompagnée de recettes miracles, a envahi la France. Vous-mêmes, vos enfants, vos
parents et amis ont pu donner libre court à toutes les approbations ou critiques sur les importantes informations
diffusées. Nous avons tous compris que ces "criminels'" de fumeurs vont enfin être punis. Ouf ! J'ai même entendu dire qu'il arrivait sur le marché une toute nouvelle pilule miracle à prendre à la place de la cigarette pendant les heures de travail. Cette nouveauté, fabriquée par un excellent laboratoire ne peut, c'est dommage, être donnée aux moins de 18 ans car, parait-il, ses effets secondaires sont et nombreux et terrifiants. Mais rassurons-nous, le Rimonabant, une autre pilule extra, réservée aux obèses et qui possède des effets indésirables tels que, anxiété, dépression, nausées, vertiges etc... sera d'ici peu donnée à nos adolescents. Un magazine féminin m'apprend que cette grande avancée pharmaceutique s'oppose à tous les effets du cannabis ! Et si nous en doutions ?

Marie-Christine d'Welles

 
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Les parents ont le devoir d'aider leurs enfants

Les parents ont le devoir d'aider leurs enfants à trouver un équilibre intérieur et à acquérir une autonomie de décision.
Que nos enfants aient une jeunesse hésitante et confuse c'est la preuve qu'ils ont besoin de nous. Qu'ils s'égarent
parfois sur les difficiles chemins de l'autonomie, c'est la preuve de leur adolescence. Ils doivent pouvoir s'appuyer sur notre confiance en eux et sur notre amour. Pour qu'un jour, chacun devienne, à son tour, pleinement responsable de lui-même, et qu'il vive heureux, dans le respect de tous les hommes.

Marie-Christine d'Welles

 
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Conquérir l’estime de soi

Ce qui fait le charme de notre adolescent, ce sont ses changements, ses excès, sa vitalité, son enthousiasme.
S’il prend des drogues, cette joie de vivre disparaîtra et sera remplacée par des comportements qui deviendront
peu à peu tellement insupportables que nous ne reconnaîtront plus notre enfant. Ce n’est pas avec une drogue psychiatrique qu’il retrouvera sa joie de vivre et le plaisir de s’impliquer dans ce qu’il aime. Ces poisons de l’esprit finiront par dégrader sa personnalité, détruire ses aptitudes et réduire à néant sa conscience du bien et du mal. Nous devons l’aider à comprendre que pour conquérir l’estime de soi-même, la première condition est une vie sans drogue.

Marie-Christine d’Welles

 
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Drogue : l’urgence d’informer la jeunesse

Alors que le pojet de dépénalisation du cannabis revient régulièrement sur le devant de la scène, une mère de famille tire la sonnette d'alarme.
Voir l'article de presse sur ce fléau.

 
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Apprendre à nos enfants à refuser la drogue

Pour apprendre à nos enfants à refuser la drogue nous devons leur dire la vérité. Pour que notre enfant, ou notre adolescent, ou notre jeune adulte écoute et croie ce que nous, parents, avons à leur dire, nous devons obligatoirement être crédibles à ses yeux. Aujourd'hui, des informations contraires les envahissent par la publicité, les médias et divers autres canaux. Alors pourquoi notre enfant choisirait-il de nous écouter et surtout de nous croire ?

Pour apprendre à nos enfants à refuser la drogue nous devons leur dire la vérité. Pour que notre enfant, ou notre adolescent, ou notre jeune adulte écoute et croie ce que nous, parents, avons à leur dire, nous devons obligatoirement être crédibles à ses yeux. Aujourd'hui, des informations contraires les envahissent par la publicité, les médias et divers autres canaux. Alors pourquoi notre enfant choisirait-il de nous écouter et surtout de nous croire ?

En premier, en second, en troisième, je dirai sans me tromper que c'est notre amour qui fait la valeur de nos propos. L'amour d'une mère est indestructible, il ne passe pas, il ne se lasse pas, il ne s'achète pas. Mais cet amour vit des épreuves que nous devons affronter et l'épreuve du doute et de la remise en cause de la vérité par nos adolescents n'est pas une source de tranquillité. Peu importe, l'amour peut tout !

Il existe une voie sûre, à prendre dès la petite enfance, celle de l'exemple, de la vérité et de l'éducation. Cette disposition d'esprit nous permettra de les amener à devenir des adultes responsables.

Si nos enfants ont des bases solides ils se construiront solidement. Ils doivent, en tout premier, avoir confiance dans leurs parents et pour cela nous devons ne pas leur raconter de mensonges. Nous devons partir à la recherche de la vérité sur la drogue avant d'essayer d'en parler avec eux. Il vaut bien mieux avouer notre ignorance que de rapporter une chose fausse.

Si notre enfant nous ment, nous lui montrons pourquoi ce n'est pas bien, nous lui expliquons, nous lui pardonnons. S'il recommence, nous nous disons, il recommence ! Alors nous lui expliquons, nous lui pardonnons et ceci jusqu'à ce qu'il comprenne et arrête. Si nous mentons à notre enfant : il perd confiance en nous. Il sent une brèche dans ses fondations. Si nous nous sommes trompés, si c'est une erreur de notre part, réparons en le lui disant. Mais jamais nous ne devons mentir à nos enfants. C'est un point fort pour qu'il puisse prendre appui sur sa mère ou son père.

La philosophie d'Enfance Sans Drogue est que, comme le dit Guy Gilbert, nous, les parents, nous sommes les mieux placés pour nous occuper de nos enfants.

Apprenons-leur à regarder 'par eux-mêmes' et à savoir distinguer le vrai du faux, le bien du mal. Avec notre aide, ils doivent apprendre à observer et à en tirer des conclusions. Nous même ne nous leurrons pas, il n'existe pas de pilule, de nouvelle molécule, de traitement miracle pour remplacer, pour arrêter ou pour se passer de drogue. Pire, aujourd'hui la mode est de vouloir nous faire entrer dans le 'cerveau' de notre enfant pour voir par quel processus il réagit à la drogue, pourquoi il est en manque, pourquoi il n'étudie plus. Ne nous laissons pas abuser ! Après une prise de drogue le corps va mal et le levier pour que tout rentre dans l'ordre s'appelle : l'abstinence totale.

Quand notre enfant nous récite un poème et nous dit qu'il nous aime, quand notre enfant a passé brillamment son examen, nous ne nous occupons pas de savoir qu'elle partie de son cerveau est en action, ni si le flux de son sang diffère en nous annonçant sa réussite.

Si un enfant prend de la drogue : il ne travaille plus, ne se lève plus, vole, ment, tombe malade, bat sa mère, n'a plus de volonté et finit par perdre l'estime de lui. C'est ce que je vois.

S'il arrête de prendre de la drogue, illégale ou légale, il retrouve ses facultés humaines qui sont de penser avec le cœur. De nouveau il a envie d'aider, d'aimer les autres, de poursuivre un objectif, d'être animé pour mettre en œuvre des actions apostoliques ou sociales. C'est ce que je vois.

Il existe partout dans le monde et en France des endroits où des laïcs, des religieuses et des religieux, qui n'ont fait aucune étude de médecine, sauvent et ont sauvé des milliers de jeunes que l'on disait schizophrènes, perdus, amoindris, prêts à se suicider, prêts à se laisser mourir. Dans ces endroits, la drogue est remplacée par l'amour. Un amour vrai, désintéressé et gratuit. C'est aussi ce que je vois.

Baudelaire, qui n'était pas médecin, écrivait en 1838 que le cannabis était une arme pour le suicide. Nous pouvons tous constater que rien n'a changé. La première question à se poser quand un individu a envie de se suicider est : quelle drogue, légale ou illégale, prend-il ? Toutes les drogues mènent à la dépression et au suicide.

S'il y a des enfants chez vous, par l'exemple, la vérité, l'éducation vous pouvez leur apprendre à refuser la drogue. Pour éduquer il y a toujours une condition : être formé. Nous devons obligatoirement apprendre sinon nous manquons d'arguments de vérité.

J'ai eu beau pleurer, prier, jeûner, hurler vers Dieu, jamais personne ne pourra me consoler, de ces trop nombreux adolescents, beaux, intelligents mais pour lesquels, je suis arrivée trop tard...

Lors de mes conférences à 250 000 jeunes à travers la France, j'ai pu observer à quel point ils ne connaissaient rien à la drogue, même ceux qui l'expérimentent et disent savoir. Nous avons été nombreux à constater que beaucoup d'entre eux cessaient leur consommation, régulière ou non, et reprenaient leurs études après avoir reçu notre information. Pour presque tous il suffirait que nous leur apprenions la vérité sur la drogue et que nous les laissions partir en leur disant : à toi ma fille, à toi mon fils. Ouvre tes yeux, aide ceux qui en ont besoin, je t'aime et j'ai confiance en toi. Le travail est plus aisé que vous ne l'imaginez car je n'ai jamais rencontré un drogué heureux.

Marie-Christine d'Welles

 
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Rester libre et devenir maître de nous-même

Un bébé dans les bras de sa mère nous émeut. Un adolescent qui se suicide est un fait divers pour la presse, une catastrophe pour ses parents.
Entre les deux il y a eu très souvent une prise de drogue psychotrope.

Un bébé dans les bras de sa mère nous émeut. Un adolescent qui se suicide est un fait divers pour la presse, une catastrophe pour ses parents.

Entre les deux il y a eu très souvent une prise de drogue psychotrope.

Que les petits enfants veuillent découvrir, explorer, sentir, voir, que devenus adolescents ils continuent à vouloir expérimenter, imaginer, approfondir, comprendre, essayer, éprouver, c'est forcément une preuve de leur bonne santé intellectuelle et c'est ainsi qu'ils deviendront libres et maîtres d'eux-mêmes.

Les adultes qui les entourent, en tout premier les parents, sont responsables de leur apprentissage et doivent leur fournir des règles et des interdits pour qu'ils puissent vivre et survivre dans un monde souvent hostile.

Les règles sont des usages, des coutumes, des codes, des règlements, des conventions. Elles vont élever à la vie avec les autres, et aussi avec soi, en aidant à prendre de bonnes dispositions pour améliorer le quotidien. L'interdit ? Pour beaucoup trop d'adultes ce mot a perdu de sa valeur première qui est de ne pas avoir la possibilité de franchir une limite établie pour protéger la vie physique, intellectuelle ou spirituelle.

Interdire à notre petit enfant de boire de l'eau de javel est une évidence, tous les parents sont obligés de l'appliquer. Si une mère est certaine qu'une chose est dangereuse pour son enfant, elle trouvera la force de conviction pour faire respecter l'interdit.

Mais si nous laissons de fausses informations nous envahir, nous devenons laxistes, hésitants, nous manquons de combativité.

Si la drogue est interdite à la vente et à la possession, c'est en raison de sa nocivité, de sa dangerosité, à cause des dommages et des morts qu'elle crée. Pour être maître de soi nous devons savoir obéir et nous devons aussi savoir respecter les interdits.

Le jeûne est utilisé par ceux qui, par leur volonté, veulent devenir maîtres de leur corps pour libérer leur esprit. A l'inverse, prendre de la drogue c'est laisser un produit diriger son corps. En laissant la drogue réduire rapidement sa volonté et éloigner son esprit, on obtient la dégradation du corps et l'annihilation de la liberté.

L'intelligence illuminée par l'ivresse du cannabis, tourne ce qu'elle voit et entend à son avantage, la personne est comme éprise d'elle-même. Même la musique, transformée par une magie qui lui est propre, devient d'une beauté tridimensionnelle. Tout devient prétexte à envoûter l'imagination qui donne à entendre, à voir, à saisir, ce qui n'avait jamais osé être désiré. Un long monologue diabolique entraîne la personne à avoir le goût de la protection, un sentiment de paternité mêlé de sensualité le contraint à s'admirer lui-même ! Epris de lui-même, le libre consommateur de cannabis, devenu esclave, se complet dans les vapeurs de la drogue qui seule le comprend.

Enfin asservi à ce misérable ténèbre, de plus en plus pauvre en volonté, vous le voyez de plus en plus riche en vanité. Recherchant tout à son avantage, il se met à mépriser ceux qui l'entourent.

Nous, les mères, nous devons mettre en garde nos enfants du leurre de la drogue. Ce piège, connu de tous temps, est à portée de leur main, dans la poche d'un ami proche ou d'un cousin qu'il aime bien.

Qu'ils se méfient d'y goûter ! Qu'ils s'interdisent de la fréquenter !

La meilleure éducation est celle du cœur, elle est réservée aux parents. Non seulement nos enfants ont besoin d'être aimés mais ils ont besoin de se savoir aimés. C'est par notre intérêt pour ce qu'ils font et ce qu'ils aiment, par notre implication à découvrir avec eux ce qui leur plait, qu'une confiance réciproque s'établira.

Jour après jour apprenons leur l'amour qui reçoit, celui qui donne, celui qui partage, celui qui aime. Si l'amour des parents est là, l'enfant trouvera sa route, s'il dévie, il saura revenir. Les parents, par leur éducation patiente et par leur exemple dans l'amour orientent les désirs de leurs enfants vers le bien.

Leurs professeurs pourront alors les instruire et ils rechercheront naturellement la connaissance qui est une intention d'une personne en bon état mental.

Marie Christine d'Welles

 
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Depuis la création d'Enfance Sans Drogue...

Depuis la création d'Enfance Sans drogue, il y a bientôt 15 ans, nous avons acquis une excellente connaissance du '' terrain ''. En effet, nous avons reçu une multitude de témoignages de parents et de jeunes sur les conséquences de la consommation de drogue et sur les motivations qui poussent les adolescents à prendre de la drogue.

Depuis la création d'Enfance Sans drogue, il y a bientôt 15 ans, nous avons acquis une excellente connaissance du '' terrain ''. En effet, nous avons reçu une multitude de témoignages de parents et de jeunes sur les conséquences de la consommation de drogue et sur les motivations qui poussent les adolescents à prendre de la drogue.

Nous pouvons témoigner qu'il existe un fossé entre ce que les politiciens, les medias, les ''spécialistes'' veulent nous faire croire et la réalité. C'est ainsi, par exemple, que l'on peut affirmer avec certitude que la drogue touche tous les milieux sociaux, les enfants de divorcés comme les enfants de couples qui n'ont pas de problèmes relationnels, les enfants dont la mère travaille à l'extérieur du foyer, comme ceux dont la mère travaille au foyer, les filles comme les garçons, les familles nombreuses comme les familles qui ont un ou deux enfants, les enfants qui fréquentent les établissements privés comme ceux qui sont dans le public...

L'avantage d' Enfance Sans Drogue, c'est que nous avons tous comme point commun : l'amour des jeunes. Nous voulons seulement leur bonheur et leur épanouissement. Nous sommes là pour les aider en étant totalement libres puisqu'ils ne représentent en aucun cas, pour aucun d'entre nous, une ''clientèle''.

Nous connaissons les raisons qui poussent nos enfants à prendre de la drogue (bien entendu nous parlons ici des jeunes qui ont des ''problèmes'' normaux d'adolescents, la majorité, et en aucun cas de jeunes qui présentent des pathologies).

Nous pouvons donc lutter efficacement, c'est une question de décision. Si chaque parent, mère et père, prend la décision de lutter efficacement contre la consommation de drogue pour son enfant, il aura rempli sa mission éducative dans ce domaine.

L'Etat devra aussi assumer sa responsabilité, ce que nous avons demandé fin décembre 2005 à Dominique de Villepin dans une lettre ouverte. Nous devons aujourd'hui mettre en garde nos enfants sur de nombreux sujets. Avec la drogue, l'avantage évident est qu'après quelques heures de formation, tout le monde est capable de faire une prévention efficace à ses enfants. Cela en vaut la peine ! Une bonne information réduit considérablement le risque de prise de drogue par un adolescent. Si un enfant est mis en situation avant de rencontrer le produit, il sera plus fort pour refuser la drogue

Quelles sont ces raisons ?

La banalisation des produits : discours qui prétendent que le cannabis est une drogue douce.... Certains adultes, certains milieux voire certains parents sont d'excellents relais pour ce genre de discours insensé...
Le mensonge des medias : ils participent et entretiennent la désinformation. C'est aussi la force de la culture du joint "festif", "récréatif", l'accent sur la manière de consommer (seul ou en groupe) plutôt que de dire que le produit est intrinsèquement dangereux, qu'il soit consommé seul, en groupe, par un mineur ou un adulte.
Les parents manquent d'informations objectives et scientifiques sur les produits : actuellement, peut on citer un organisme officiel qui a un discours de vérité sur les produits ? Tant que nos enfants ne sont pas informés scientifiquement, ils sont une proie idéale pour la désinformation.
L'adolescent est par nature influençable : nous savons tous qu'un adolescent n'est pas un adulte. Il veut faire comme tout le monde. Aujourd'hui il a des propositions de drogue très fréquentes, il est attiré par le groupe, c'est la solution de facilité. Regardez vos enfants : ils veulent toujours s'habiller comme leurs amis. Ils vont vouloir montrer leur nombril, leur caleçon... C'est un phénomène de mode. Ils cherchent à imiter d'autres jeunes et à se démarquer des adultes. C'est la même chose pour la drogue (avec malheureusement, d'autres conséquences).
Pourquoi acceptez-vous un apéritif, prenez vous un verre de vin à table quand vous êtes invités à dîner chez des amis ? Est-ce pour fuir vos problèmes ? La plupart du temps, c'est juste parce que c'est agréable de boire du bon vin avec un bon repas. Au début, le jeune prend du cannabis, porte d'entrée dans les drogues, pour la même raison : s'amuser, planer, rigoler. Ensuite, il ira plus loin, il en prendra pour se sentir mieux, ne pourra plus s'en passer et recherchera la défonce.
Les jeunes qui prennent de la drogue (pour s'amuser au début) sont ils malades ? NON, la drogue est à la mode : "look cool", sympa, "pas coincé", "pote", jeune, branché...
Vos enfants refuseront la drogue parce que :

vous leur aurez appris que la drogue est un piège mortel,
vous leur aurez donné des arguments de vérité qu'ils pourront eux-mêmes observer sur la déchéance et la destruction amenée par les produits
Malheureusement, même en étant formé et en ayant correctement informé nos enfants, nous ne pouvons pas être certains à 100% qu'ils refusent le produit. Une minorité sera encore tentée mais nous aurons mis toutes les chances du côté de notre enfant et n'aurons pas abandonné à d'autres l'éducation indispensable à la survie de nos adolescents dans la société actuelle.

Une dernière chose : nous devons absolument rester dans la vérité. C'est l'exactitude et la vérité qui font que nos enfants seront armés contre ces poisons du corps et de l'esprit.

Sophie Pélissié du Rausas

 
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L'estime de soi

L'estime de soi n'est pas un titre glorieux qui nous attire une vaine estime des autres. Elle ne se mesure pas en manifestations tapageuses dont peut s'enorgueillir l'ambitieux. A l'opposé d'une valeur réservée à une élite, achetée à coup de passe droit, de relations, de publicité, de mensonges, de coups tordus, de malversations, c'est un sentiment tranquille et personnel.
Ceux qui prennent de la drogue le savent et le toxicomane encore plus : ils ont perdu l'estime d'eux-mêmes.

L'estime de soi n'est pas un titre glorieux qui nous attire une vaine estime des autres. Elle ne se mesure pas en manifestations tapageuses dont peut s'enorgueillir l'ambitieux. A l'opposé d'une valeur réservée à une élite, achetée à coup de passe droit, de relations, de publicité, de mensonges, de coups tordus, de malversations, c'est un sentiment tranquille et personnel.

Ceux qui prennent de la drogue le savent et le toxicomane encore plus : ils ont perdu l'estime d'eux-mêmes.

Leurs proches, leurs familles, leurs amis se sentent souvent coupables en constatant cet état de fait et ils essaient par leur présence, par des paroles, des gestes, des écoutes, de les aider à se voir meilleurs. La plupart du temps, pour ne pas dire toujours, rien ne se passe et le consommateur de drogue sombre de plus en plus bas. Plus il prend de drogue et plus il se coupe de sa relation à l'autre. S'il continue il ira jusqu'à couper sa relation avec lui-même et choisira la seule issue qui se présentera à son délire : mettre fin à sa vie. Il se suicide.

En s'étant rendu docile aux appels de la drogue, le consommateur est entré dans l'engrenage de satisfaire beaucoup de ses passions. Entraîné à suivre ses pulsions, il n'arrive plus à reconnaître ce qui est bien, pour lui ou pour les autres, de ce qui est mal. En perdant l'honnêteté, il s'est aussi éloigné de la persévérance, de la volonté, du respect et a trouvé un vide intérieur. C'est ce vide qu'il cherche à combler en reprenant de la drogue, encore et toujours plus de drogue, sans jamais satisfaire ce manque. Ne réussissant qu'à recréer, pour un instant ou quelques heures, un oubli artificiel qui le laisse de plus en plus vide, de plus en plus seul. Sa vie est devenue un mensonge permanent. Incapable de fixer mon attention je n'arrivais plus à aller au bout de mon travail, me dit Enzo... Je vivais dans le désordre, la saleté sans les voir... Je ne me respectais plus... ne respectais plus les autres. N'ayant plus de volonté, de régularité pour s'astreindre à un travail, une morale, n'ayant plus de respect pour lui-même, il ne pouvait puiser en lui l'amour à donner aux autres.

Chaque fois qu'une personne blesse quelqu'un, commet des mauvaises choses, au fur et à mesure, ce mal lui apparaît de moins en moins important et elle finit par ne plus le voir. C'est ainsi, la personne s'y habitue et le bien et le mal ne signifient plus rien. La présence de l'amour est partout dans la beauté de la création qui nous entoure, comme dans le cœur de chacun, mais si j'ai perdu l'estime de moi je ne peux l'apercevoir. L'amour est en chaque personne mais l'amour est comme étouffé.

Si je perds l'estime de moi ce n'est pas à cause du regard des autres mais en raison des fautes que j'ai commises. C'est en mettant le mensonge à la place de la vérité ; Le sexe à la place de l'amour ; La drogue à la place de l'intelligence, la persévérance et la volonté ; Le vol à la place de l'honnêteté... que je me suis aveuglé. Cet aveuglement conduit facilement à la violence et à la haine.

Pour retrouver l'estime de soi il n'y a qu'une seule solution : mettre un STOP à nos actions mauvaises, nos comportements mauvais.

1) Arrêter ce qui est mal : mentir, diffamer, voler, taper sa mère, prendre de la drogue, nuire à soi et aux autres...

2) Faire ce qui est bien : dire la vérité, ne jamais voler même une petite chose, aimer ses parents, travailler, ne plus prendre de drogue...

C'est en prenant un engagement avec moi et en m'y tenant, que tout rentrera dans l'ordre. Décider pour moi de changer de vie, personne ne peut m'empêcher de le faire tout de suite. Et surtout, surtout, ne pas ressasser mes mauvaises actions passées. J'efface tout et je me donne la possibilité de changer, c'est un engagement qui est à la portée de chacun d'entre nous et d'ailleurs qui n'a jamais eu besoin de le faire

Tous nous pouvons revenir à la dignité morale de nos actes et comme le dit Shakespeare : "Ceci avant tout,- sois véridique avec toi-même / Et il s'ensuivra, comme la nuit suit le jour / Que tu ne seras faux avec personne. " Hamlet, acte1-scène 3. Alors le respect, la patience, la joie, redeviendront miens et mon cœur plein d'amour trouvera le chemin vers l'autre.

Avoir un comportement qui donne une bonne estime de soi rend libre et joyeux. C'est une loi de la nature : " L'estime de soi se trouve en moi ".

Marie Christine d'Welles

 
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Toute personne perd la santé avec la drogue

Tous ceux qui sont victimes de la drogue pensaient être à l'abri. La majeure partie des informations que l'on véhicule autours des jeunes sont fausses car le marché de la drogue leur est destiné. Ces informations proviennent de personnes qui vendent, ou qui consomment des drogues et qui en font la publicité, soit pour justifier leur comportement, soit parce que la drogue leur rapporte beaucoup d'argent.

Tous ceux qui sont victimes de la drogue pensaient être à l'abri. La majeure partie des informations que l'on véhicule autours des jeunes sont fausses car le marché de la drogue leur est destiné. Ces informations proviennent de personnes qui vendent, ou qui consomment des drogues et qui en font la publicité, soit pour justifier leur comportement, soit parce que la drogue leur rapporte beaucoup d'argent.

Les drogues mettent les gens dans la confusion. Elles provoquent des blancs, des trous de mémoire, des passages à vide. Une personne qui prend des drogues va devenir plus lente, bouger, penser et réagir moins rapidement. Les drogues sortent une personne de la réalité et lui font commettre des erreurs qui peuvent être très graves dans certaines situations. Elles lui font percevoir et ressentir des choses qui ne sont pas réellement là. La personne va éprouver des sentiments qui n'ont rien à voir avec ce qui se passe. Elle réagira à des situations et à des dangers qui n'existent pas et restera sans réaction devant un réel danger, qu'elle n'aura même pas perçu.

Comme les drogues engourdissent le système nerveux, elles vont à la longue bloquer chez la personne toute sensation, et tout sentiment. Cette personne va agir comme si elle se fichait de tout et des autres autour d'elle. Plus rien ne la concernera. Elle devient irresponsable pour elle et pour les autres. Le plus souvent la personne n'est, au début, pas consciente de ces changements même lorsque ses amis essayent de lui en parler. Certains jeunes peuvent trouver des exemples de leurs camarades qui sont déjà dans cet état avec une simple consommation de cannabis, quelques douilles ou bangs.

Les drogues brûlent les vitamines et les minéraux. Les vitamines et les minéraux sont indispensables pour le corps au même titre que l'eau et la nourriture. Si vous n'avez pas les vitamines et les minéraux dont vous avez besoin les réactions biochimiques de votre corps ne pourront pas avoir lieu. Il s'ensuivra ainsi une destruction plus ou moins rapide des défenses de l'organisme. Votre corps ne pourra plus combattre les infections et autres maladies. Si vous essayez de prendre des drogues pour vous sentir mieux, la drogue brûlera chaque fois plus de vitamines et votre état ne fera qu'empirer.

Je vois beaucoup de lycéens. Ceux qui prennent des drogues ont des difficultés à se lever le matin. C'est normal ! Tout ce qu'il y a de plus normal !! Qu'ils arrêtent leur drogue et tout rentrera dans l'ordre... ils pourront redevenir attentifs et performants.

Attention, la plupart des drogues restent dans le corps pendant des années stockées dans les tissus graisseux. Lors d'un effort, d'une marche, de la pratique d'un sport, de peur, de surprise, un peu de graisse est brûlée et de toutes petites quantités de drogue sont relarguées dans la circulation générale. Ce phénomène va donner envie de reprendre de la drogue et réactiver les effets de la drogue. Dans tous les pays du monde les jeunes sont victimes de la drogue. Les pays les plus touchés sont les plus tolérants. Cette tolérance, déplorable, qui existe aujourd'hui pour les drogues de la rue a été précédée, dans tous les pays industrialisés, par la généralisation de l'utilisation des drogues psychiatriques.

La solution suggérée par les " spécialistes " est, bien sûr, des drogues ! Encore plus de drogues, des drogues pour " soigner " les désordres fabriqués par la drogue.

Mon but est de dire la Vérité. La jeunesse est la richesse d'un pays. Je n'ai jamais rencontré un toxicomane heureux. Dans la drogue je n'ai observé que le malheur et la déchéance physique et sociale. Ce ne sont que des ennemis de la jeunesse qui osent défendre la drogue. Ce ne sont que des personnes qui aiment l'argent plus que l'Homme qui la laissent à la portée de nos enfants.

Par votre refus de voir vos enfants, vos amis, vos sœurs, vos frères, tomber dans le piège sournois de la drogue, nous gagnerons le combat.

Marie-Christine d'Welles

 
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Drogue et hyperactivité

En France, 50% des 15-19 ans consomment régulièrement des drogues psychotropes (cannabis, poppers, tranquillisants, amphétamines, antidépresseurs, benzodiazépines, cocaïne... ) Cette consommation est la plus élevée d'Europe et nous avons le taux de suicide, des 14 à 24 ans, le plus élevé du monde ! Nous pouvons dire que c'est une véritable escroquerie, à laquelle collaborent, avec plus ou moins de connivence, les professionnels de santé et de nombreux parents.

Nos enfants vont mal parce qu'ils se droguent et on veut nous faire croire qu'ils se droguent parce qu'ils vont mal.

S'ils ont commencé à prendre de la drogue, c'est parce qu'on leur a menti en leur faisant croire qu'ils pouvaient ou qu'ils devaient en avoir besoin pour être heureux. Enlevez leur les drogues et vous verrez qu'ils vont bien. Il y a des moments plus difficiles que d'autres et il est normal d'avoir des problèmes à résoudre au cours de sa vie. Surmonter des difficultés avec sa volonté permet de grandir en force et de gagner l'estime de soi-même. Ce qui fait la réussite c'est la force de la volonté et la ténacité. Il n'y a pas de réussite sans effort. Il n'y a pas de réussite sans amour. Les drogues psychotropes, qu'elles soient légales ou illégales, mènent à la dépression et au suicide, provoquent l'effondrement des défenses immunitaires, détruisent la conscience du bien et du mal, abolissent les réflexes, l'attention et la mémoire. Quels sont les parents qui oseraient donner de tels poisons à leurs enfants ? Ils sont des millions !

Lorsqu'on nous parle d'épidémie de dépressions et de suicides, de recrudescence des maladies, de flambées de criminalité et de violences, d'augmentation des accidents de la circulation, de montée de l'illettrisme, on nous parle, à l'échelle d'une nation, des effets des drogues psychotropes, sur le corps et sur l'esprit.

Etre triste quand on a perdu un être cher, être dépité ou en colère lorsqu'on a raté un examen, avoir du mal à s'endormir, s'inquiéter d'être depuis un temps assez long à la recherche d'un emploi, deviennent aujourd'hui des symptômes suffisants pour être mis sous drogues psychotropes.

Ces prescriptions ont pris une ampleur incroyable en France alors qu'aucune drogue psychiatrique ne guérit quoi que ce soit, et qu'elles possèdent toutes des propriétés destructives et des effets secondaires effrayants. Ces drogues sont prescrites en toute légalité et si votre enfant en meure, se suicide, on appellera cela un passage à l'acte, sans montrer, bien entendu, que c'est la drogue qui l'a poussé à un tel acte. Colère, peur, chagrin, deuils, réhabilitation des toxicomanes, tabagisme, fatigue, convalescence, mauvaise alimentation tout convient à ces pilules miracles, toujours les mêmes du berceau à la maison de retraite. Incroyable, je vois des jeunes qui prennent la même drogue, la même molécule, prescrite par leur médecin, ou leur psychiatre, pour des problèmes aussi différents que des problèmes de peau, de fatigue, de deuil, de mauvaise scolarité, de surdoué, de drogue illégale, de désintérêt, d'impatience, d'anorexie... En effet nous sommes tous appelés à être "soigné". Un article du Washington Post commente ainsi cette avalanche de pathologies mentales : "En psychiatrie, tout l'art consiste à trouver de nouveaux troubles pour des médicaments existants. "

Inquiète ? Je le suis quand je vois tous ces enfants français mis depuis quelques années sous cette fameuse pilule de l'obéissance, aux conséquences désastreuses sur la santé, je veux parler de la Ritaline, une puissante amphétamine. A qui est-elle destinée ? Regardez ci dessous la description du fameux trouble de déficit de l'attention ou hyperactivité qui a permis de mettre plus de 7 millions d'enfants américains de 6 à 17 ans, avec l'accord de leurs parents, sous cette terrible amphétamine. Et combien d'enfants d'autres pays ?

Si votre enfant satisfait à au moins 8 de ces critères, depuis plus de 6 mois, il sera considéré comme hyperactif.

Se trémousse avec ses mains ou ses pieds, ou se tortille sur sa chaise.A des difficultés à rester assis.Est facilement distrait par des stimulis extérieurs.A des difficultés à attendre son tour dans les jeux ou les situations de groupe.Répond aux questions avant qu'on ait fini de les poser.A des difficultés à suivre les instructions qu'on lui donne.A des difficultés à soutenir son attention.Passe souvent d'une activité qui n'est pas finie à une autre.A des difficultés à jouer calmement.Parle souvent avec excès.Interrompt souvent les autres.Ne semble pas écouter ce qu'on lui dit.Oublie souvent ses affaires.S'engage souvent dans des activités dangereuses sans en mesurer les conséquences.

Tous mes enfants, selon cette description, auraient pu être diagnostiqués hyperactifs. Ce "trouble" a permis à des psychiatres, mis en accusation aux USA, de mettre de plus en plus d'enfants sous cette drogue terrifiante et sous antidépresseurs. Nous devons rester vigilants et protéger nos enfants, nous avons le devoir de leur apprendre, très jeunes, à refuser la drogue sous tous ses aspects. Enfance Sans Drogue compte sur votre responsabilité et sur votre amour, pour refuser que qui que ce soit donne de la drogue à votre enfant.

Il y a beaucoup de solutions pour améliorer un passage peut-être difficile et souvent transitoire : nous devons tenir bon dans notre éducation et penser aux médecines naturelles.

Marie-Christine d'Welles

 
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Attention : DANGER !

Si votre enfant satisfait à au moins 8 de ces critères, depuis plus de 6 mois, il sera considéré comme hyperactif

Si votre enfant satisfait à au moins 8 de ces critères, depuis plus de 6 mois, il sera considéré comme hyperactif 

(extrait du manuel Diagnostique et Stastistique des Troubles Mentaux édité par l'Association Américaine de Psychiatrie)

  1. Se trémousse avec ses mains ou ses pieds, ou se tortille sur sa chaise.

  2. A des difficultés à rester assis.

  3. Est facilement distrait par des stimulis extérieurs.

  4. A des difficultés à attendre son tour dans les jeux ou les situations de groupe.

  5. Répond aux questions avant qu'on ait fini de les poser.

  6. A des difficultés à suivre les instructions qu'on lui donne.

  7. A des difficultés à soutenir son attention.

  8. Passe souvent d'une activité qui n'est pas finie à une autre.

  9. A des difficultés à jouer calmement.

  10. Parle souvent avec excès.

  11. Interrompt souvent les autres.

  12. Ne semble pas écouter ce qu'on lui dit.

  13. Oublie souvent ses affaires.

  14. S'engage souvent dans des activités dangereuses sans en mesurer les conséquences.

Et s'il est catalogué hyperactif on lui prescrira de la ritaline, pillule de l'obéissance, dénommée la "kiddy coke", aux effets désastreux. La structure chimique du méthylphénidate, Ritaline, est celle du phényléthylamine, ce qui lui donne des propriétés pharmacologiques similaires à celles des amphétamines.

On vous assurera que la ritaline permettra à votre enfant de mieux se concentrer, etc. Cela sera peut être vrai les premières semaines, comme tout psychostimulant, mais votre enfant sera géré par une amphétamine avec tous les effets secondaires désastreux associés soit

  1. inhibition du sommeil

  2. forte stimulation

  3. anorexie

  4. psychoses (idées suscidaires, paranoïas)

  5. hallucinations tactiles, par exemple démangeaison des extrémités

  6. hypertension artérielle, infartus du myocarde

  7. embolies pulmonaires. Les amphétamines sont soupçonnées d'induire, même à dose thérapeutique, des hypertensions artérielles pulmonaires et des dépressions respiratoires

  8. insuffisance rénale aigûe.

 
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15 raisons de ne pas dépénaliser le cannabis

Alors que la question de la dépénalisation du cannabis défraie régulièrement la chronique, voici 15 raisons, de ne pas donner un signal d'innocuité fallacieux à notre jeunesse.

Alors que la question de la dépénalisation du cannabis défraie régulièrement la chronique, voici 15 raisons, de ne pas donner un signal d'innocuité fallacieux à notre jeunesse:

  1. Le cannabis d'aujourd'hui n'a rien à voir avec le cannabis des années 60 qui titrait de 0,6 à 6% de THC (Tétra Hydro Cannabinol, principal principe actif du cannabis). Aujourd'hui il titre de 10 à 35% de THC. C'est comme si l'on proposait directement de la vodka à la place du cidre.

  2. Le produit étant beaucoup plus fort, la dépendance physique et psychique s'installe très rapidement.

  3. Le cannabis est consommé de plus en plus jeune, dès le début du collège, par des jeunes dont la maturation cérébrale n'est pas terminée.

  4. Le cannabis est une vraie drogue psychotrope, qui agit durablement sur le comportement et reste stocké dans l'organisme au minimum 28 jours pour une prise. Il faut 4 jours pour éliminer la moitié du cannabis absorbé. Il peut faire l'objet d'un « flash back » ou « relargage » en cas de gros stress ou effort.

  5. Ses principaux effets sont un syndrome amotivationnel, une désinhibition (prise de risques ), des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire, la perte des repères spatio-temporels, une désorganisation de la pensée, l'échec scolaire qui s'en suit, des problèmes respiratoires (toux, bronchites chroniques), l'affaiblissement des défenses immunitaires, des comportements violents, une diminution anormale des spermatozoïdes, de la virilité, l'anxiété,l'augmentation des risques de schizophrénie, les idées fixes et hallucinations, la dépression, le suicide.

  6. Le cannabis augmente le seuil de tolérance à l'alcool. Ceux qui ont fumé du cannabis tiennent très bien l'alcool et ont besoin d'alcools forts pour en ressentir les effets. Un jeune consommateur de cannabis peut boire plusieurs verres d'alcool sans être saoul. Il ne se rendra pas compte qu'il abuse et pourra aller jusqu'au coma éthylique.

  7. Le cannabis voit ses effets potentialisés par l'alcool : l'effet résultant de l'association des deux est la multiplication des taux.

  8. Le cannabis est sept fois plus cancérigène que le tabac.

  9. Le cannabis augmente les accidents vasculaires cérébraux chez les jeunes

  10. Le cannabis est reconnu comme la 3ème cause de déclenchement d'infarctus du myocarde

  11. Dépénaliser le cannabis reviendrait à autoriser la conduite sous son emprise alors qu'il est responsable de nombreux morts sur la route, même pour des conducteurs qui n'ont pas fumé avant de prendre le volant en raison du stockage durable du cannabis dans l'organisme.

  12. La dépénalisation du cannabis ne diminuerait pas la consommation de cannabis mais déplacerait le marché vers des drogues plus puissantes (cocaïne, héroïne). Faudra t'il alors légaliser ces nouvelles drogues ?

  13. Les pays qui ont dépénalisé, à l'instar de la Suède dans les années 70, ont fait marche arrière devant l'ampleur des catastrophes sanitaires et sociales engendrées par cette dépénalisation. La Suède a repénalisé et mis en place une vraie politique de prévention (40 heures de formation de la maternelle au lycée). Même les Pays-Bas reconnaissent que la consommation chez les jeunes a augmenté avec la légalisation, et ont fermé les « coffee shop » aux Français.

  14. La France a signé en 1989 la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont l'article 33 stipule« Les États parties prennent toutes les mesures appropriées, y compris des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives, pour protéger les enfants contre l'usage illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, tels que les définissent les conventions internationales pertinentes, et pour empêcher que des enfants ne soient utilisés pour la production et le trafic illicites de ces substances" .

  15. La dépénalisation serait interprétée comme un signal fallacieux d'innocuité envers notre jeunesse. Voulons-nous la maintenir en bonne santé ou la faire tomber ?

 
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Le cannabis dégrade, avilit et tue

A l'occasion du débat sur la dépénalisation du cannabis qui agite régulièrement la scène médiatique, Patrice Tran Ba Huy, professeur de Médecine à la Faculté Saint-Louis-Lariboisière, membre de l'Académie nationale de Médecine et président de la société française d'ORL, explique quelles sont les redoutables conséquences sanitaires qu'amplifierait sans nul doute pareille décision.

A intervalles réguliers, le débat sur la dépénalisation du cannabis agite la scène médiatique. On y entend alors des soi-disant «responsables» politiques, tout ébaubis par l'audace de leur transgression, décliner une série d'arguments justifiant la légalisation de cette drogue. Curieusement ne sont pratiquement jamais évoquées les redoutables conséquences sanitaires qu'amplifierait sans nul doute pareille décision et que souligne un nombre croissant d'études épidémiologiques.

Alors pourquoi ne pas abroger une loi inefficace et donc inutile... ?

On connaît les arguments des «abolitionnistes». La dépénalisation priverait le crime organisé d'une source majeure de revenus. Elle diminuerait significativement les coûts policiers, judiciaires et carcéraux liés à la politique de répression de cette drogue tout en assurant des rentrées fiscales estimées à près d'un milliard d'euros si celle-ci était taxée comme le tabac. Argument ultime, la prohibition du cannabis, légale depuis 1970, est un échec, la France occupant le premier rang des nations européennes avec plus d'un million et demi d'usagers réguliers, 600 000 usagers quotidiens et 300 000 gamins l'ayant déjà expérimenté! Alors pourquoi ne pas abroger une loi inefficace et donc inutile… bref une loi en jachère à l'opposé de la culture de son objet, elle en véritable explosion et en constant progrès de rendement (la concentration moyenne du tétrahydrocannabinol (THC), son principe actif, a été multipliée par 5 dans la résine au cours des dernières années).

On connaît aussi les étapes de la descente aux enfers.

On connaît aussi les étapes de la descente aux enfers. Tout commence habituellement par un «trip» festif. Fort heureusement pour beaucoup, l'expérimentation s'arrête dans les brumes du lendemain matin au milieu de quintes de toux et de visites récurrentes à la cuvette. Pour d'autres au contraire débute un voyage sans retour. Ayant trouvé dans les vapeurs de leurs premiers pétards un apaisement à leur mal-être, ils réitèrent l'expérience de ce qu'ils assimilent ni plus ni moins à un médicament. Or ce «médicament» possède la redoutable propriété de pénétrer dans le cerveau et, grâce à son affinité pour les graisses, de se fixer sur les neurones dont il ne se libère que très lentement, non sans en avoir altéré de façon souvent irréversible le fonctionnement. Au fil des prises apparaissent une tolérance, un abus puis la dépendance, l'esclavage, la déchéance physique et psychique et bientôt le malheur.

Le cannabis constitue la première marche vers les drogues dures.

Car à côté de son aspect ludique voire thérapeutique (aux Pays-Bas il peut être délivré sur prescription médicale dans les stades terminaux de cancer - mais son efficacité n'est pas supérieure aux antalgiques habituels), le cannabis, par ses effets sur les fonctions cognitives et motrices, est responsable de centaines d'accidents mortels par an sur les routes de France, de comportements agressifs, d'agressions sexuelles, de l'accroissement du taux de suicide chez les adolescents, etc. Il favoriserait aussi les accidents vasculaires cérébraux du sujet jeune et la prématurité chez la mère ayant fumé durant sa grossesse. Surtout il constitue la première marche vers les drogues dures.

Plus inquiétantes encore sont les études démontrant l'impact du cannabis dans trois domaines:

Le lien est établi aujourd'hui entre addiction et décrochage scolaire.

● Scolaire: par son retentissement sur l'attention, la mémoire, la volonté et in fine sur le quotient intellectuel, le cannabis retentirait significativement sur le niveau des performances éducatives de notre pays. Le lien est en effet établi aujourd'hui entre addiction et décrochage scolaire. L'on ne peut donc qu'être atterré d'apprendre que, pour d'obscures raisons administratives, les tests salivaires permettant de détecter les pratiques addictives dans les lycées d'Ile-de-France n'ont pas été autorisés.

● Psychiatrique: de nombreuses études concordent pour montrer que le risque de schizophrénie est d'autant plus important que la consommation de THC est précoce et intense. La consommation de plus de 50 joints avant 18 ans multiplierait par 6 la survenue de l'affection.

● Oncologique enfin: sa fumée possède un pouvoir cancérogène sur les voies respiratoires supérieur à celui du tabac. En effet les goudrons produits par la combustion de la résine de cannabis sont de 6 à 8 fois plus abondants que ceux produits par le tabac.

Conclusion

Cette drogue dégrade, avilit et tue.

Si face à l'échec des politiques, l'impunité des dealers et l'explosion du marché, la dépénalisation du cannabis peut paraître une solution à tester, la position des médecins que nous sommes ne saurait transiger avec cette vérité: cette drogue dégrade, avilit et tue. Notre devoir est de convaincre les (ir)responsables politiques qu'aucun argument ne saurait justifier la moindre complaisance vis-à-vis de ce qui peut s'apparenter à une peine de mort différée, et ceux qui s'y adonnent que le plaisir est ici antinomique de bonheur et de liberté, la plus grande des libertés étant de savoir résister à la force des pesanteurs qui nous entraînent. Comme le disait André Gide, il convient de suivre sa pente mais…en la montant.

 
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Donnons l'exemple

Une nouvelle année commence. Continuons, intensifions notre combat contre le fléau de la drogue.

Une nouvelle année commence. Continuons, intensifions notre combat contre le fléau de la drogue. Nos enfants
doivent pouvoir se déplacer, étudier, se distraire, voyager, sans être la proie de ceux qui ne cherchent qu'à les
détruire. Continuons, sans nous lasser, à leur donner des arguments qui leur permettent de refuser la drogue. Aidons les en la refusant pour nous-mêmes. Ne nous laissons pas prescrire des somnifères, des antidépresseurs, des excitants, alors que nos difficultés, réelles, douloureuses d'aujourd'hui seront dans quelques mois dépassées. Donnons leur l'exemple. Rien ne peut être aussi fort pour eux que la valeur d'exemple. N'ayons pas peur de quelques nuits sans sommeil, de décalage horaire, d'affronter la vérité, elle seule ne passera jamais. Elle seule nous donnera, un jour ou l'autre, raison d'avoir su la dire. Pour nos enfants nous en avons la force. Nous savons tous que rien ne peut-être acquis sans un effort quotidien. Gravir à pied un sommet procure un immense plaisir. Traverser le pacifique à la rame, vaincre la peur, la solitude, nos jeunes ne s'y trompent pas, ils l'ont en point de mire. Suivre le chemin de l'effort élève vers l'estime de soi, le respect et l'amour de l'autre. Un beau programme à développer pour chacun d'entre nous.

Marie-Christine d'Welles

 
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