Apprendre à nos enfants à refuser la drogue
Pour apprendre à nos enfants à refuser la drogue nous devons leur dire la vérité. Pour que notre enfant, ou notre adolescent, ou notre jeune adulte écoute et croie ce que nous, parents, avons à leur dire, nous devons obligatoirement être crédibles à ses yeux. Aujourd'hui, des informations contraires les envahissent par la publicité, les médias et divers autres canaux. Alors pourquoi notre enfant choisirait-il de nous écouter et surtout de nous croire ?
Pour apprendre à nos enfants à refuser la drogue nous devons leur dire la vérité. Pour que notre enfant, ou notre adolescent, ou notre jeune adulte écoute et croie ce que nous, parents, avons à leur dire, nous devons obligatoirement être crédibles à ses yeux. Aujourd'hui, des informations contraires les envahissent par la publicité, les médias et divers autres canaux. Alors pourquoi notre enfant choisirait-il de nous écouter et surtout de nous croire ?
En premier, en second, en troisième, je dirai sans me tromper que c'est notre amour qui fait la valeur de nos propos. L'amour d'une mère est indestructible, il ne passe pas, il ne se lasse pas, il ne s'achète pas. Mais cet amour vit des épreuves que nous devons affronter et l'épreuve du doute et de la remise en cause de la vérité par nos adolescents n'est pas une source de tranquillité. Peu importe, l'amour peut tout !
Il existe une voie sûre, à prendre dès la petite enfance, celle de l'exemple, de la vérité et de l'éducation. Cette disposition d'esprit nous permettra de les amener à devenir des adultes responsables.
Si nos enfants ont des bases solides ils se construiront solidement. Ils doivent, en tout premier, avoir confiance dans leurs parents et pour cela nous devons ne pas leur raconter de mensonges. Nous devons partir à la recherche de la vérité sur la drogue avant d'essayer d'en parler avec eux. Il vaut bien mieux avouer notre ignorance que de rapporter une chose fausse.
Si notre enfant nous ment, nous lui montrons pourquoi ce n'est pas bien, nous lui expliquons, nous lui pardonnons. S'il recommence, nous nous disons, il recommence ! Alors nous lui expliquons, nous lui pardonnons et ceci jusqu'à ce qu'il comprenne et arrête. Si nous mentons à notre enfant : il perd confiance en nous. Il sent une brèche dans ses fondations. Si nous nous sommes trompés, si c'est une erreur de notre part, réparons en le lui disant. Mais jamais nous ne devons mentir à nos enfants. C'est un point fort pour qu'il puisse prendre appui sur sa mère ou son père.
La philosophie d'Enfance Sans Drogue est que, comme le dit Guy Gilbert, nous, les parents, nous sommes les mieux placés pour nous occuper de nos enfants.
Apprenons-leur à regarder 'par eux-mêmes' et à savoir distinguer le vrai du faux, le bien du mal. Avec notre aide, ils doivent apprendre à observer et à en tirer des conclusions. Nous même ne nous leurrons pas, il n'existe pas de pilule, de nouvelle molécule, de traitement miracle pour remplacer, pour arrêter ou pour se passer de drogue. Pire, aujourd'hui la mode est de vouloir nous faire entrer dans le 'cerveau' de notre enfant pour voir par quel processus il réagit à la drogue, pourquoi il est en manque, pourquoi il n'étudie plus. Ne nous laissons pas abuser ! Après une prise de drogue le corps va mal et le levier pour que tout rentre dans l'ordre s'appelle : l'abstinence totale.
Quand notre enfant nous récite un poème et nous dit qu'il nous aime, quand notre enfant a passé brillamment son examen, nous ne nous occupons pas de savoir qu'elle partie de son cerveau est en action, ni si le flux de son sang diffère en nous annonçant sa réussite.
Si un enfant prend de la drogue : il ne travaille plus, ne se lève plus, vole, ment, tombe malade, bat sa mère, n'a plus de volonté et finit par perdre l'estime de lui. C'est ce que je vois.
S'il arrête de prendre de la drogue, illégale ou légale, il retrouve ses facultés humaines qui sont de penser avec le cœur. De nouveau il a envie d'aider, d'aimer les autres, de poursuivre un objectif, d'être animé pour mettre en œuvre des actions apostoliques ou sociales. C'est ce que je vois.
Il existe partout dans le monde et en France des endroits où des laïcs, des religieuses et des religieux, qui n'ont fait aucune étude de médecine, sauvent et ont sauvé des milliers de jeunes que l'on disait schizophrènes, perdus, amoindris, prêts à se suicider, prêts à se laisser mourir. Dans ces endroits, la drogue est remplacée par l'amour. Un amour vrai, désintéressé et gratuit. C'est aussi ce que je vois.
Baudelaire, qui n'était pas médecin, écrivait en 1838 que le cannabis était une arme pour le suicide. Nous pouvons tous constater que rien n'a changé. La première question à se poser quand un individu a envie de se suicider est : quelle drogue, légale ou illégale, prend-il ? Toutes les drogues mènent à la dépression et au suicide.
S'il y a des enfants chez vous, par l'exemple, la vérité, l'éducation vous pouvez leur apprendre à refuser la drogue. Pour éduquer il y a toujours une condition : être formé. Nous devons obligatoirement apprendre sinon nous manquons d'arguments de vérité.
J'ai eu beau pleurer, prier, jeûner, hurler vers Dieu, jamais personne ne pourra me consoler, de ces trop nombreux adolescents, beaux, intelligents mais pour lesquels, je suis arrivée trop tard...
Lors de mes conférences à 250 000 jeunes à travers la France, j'ai pu observer à quel point ils ne connaissaient rien à la drogue, même ceux qui l'expérimentent et disent savoir. Nous avons été nombreux à constater que beaucoup d'entre eux cessaient leur consommation, régulière ou non, et reprenaient leurs études après avoir reçu notre information. Pour presque tous il suffirait que nous leur apprenions la vérité sur la drogue et que nous les laissions partir en leur disant : à toi ma fille, à toi mon fils. Ouvre tes yeux, aide ceux qui en ont besoin, je t'aime et j'ai confiance en toi. Le travail est plus aisé que vous ne l'imaginez car je n'ai jamais rencontré un drogué heureux.
Marie-Christine d'Welles
Rester libre et devenir maître de nous-même
Un bébé dans les bras de sa mère nous émeut. Un adolescent qui se suicide est un fait divers pour la presse, une catastrophe pour ses parents.
Entre les deux il y a eu très souvent une prise de drogue psychotrope.
Un bébé dans les bras de sa mère nous émeut. Un adolescent qui se suicide est un fait divers pour la presse, une catastrophe pour ses parents.
Entre les deux il y a eu très souvent une prise de drogue psychotrope.
Que les petits enfants veuillent découvrir, explorer, sentir, voir, que devenus adolescents ils continuent à vouloir expérimenter, imaginer, approfondir, comprendre, essayer, éprouver, c'est forcément une preuve de leur bonne santé intellectuelle et c'est ainsi qu'ils deviendront libres et maîtres d'eux-mêmes.
Les adultes qui les entourent, en tout premier les parents, sont responsables de leur apprentissage et doivent leur fournir des règles et des interdits pour qu'ils puissent vivre et survivre dans un monde souvent hostile.
Les règles sont des usages, des coutumes, des codes, des règlements, des conventions. Elles vont élever à la vie avec les autres, et aussi avec soi, en aidant à prendre de bonnes dispositions pour améliorer le quotidien. L'interdit ? Pour beaucoup trop d'adultes ce mot a perdu de sa valeur première qui est de ne pas avoir la possibilité de franchir une limite établie pour protéger la vie physique, intellectuelle ou spirituelle.
Interdire à notre petit enfant de boire de l'eau de javel est une évidence, tous les parents sont obligés de l'appliquer. Si une mère est certaine qu'une chose est dangereuse pour son enfant, elle trouvera la force de conviction pour faire respecter l'interdit.
Mais si nous laissons de fausses informations nous envahir, nous devenons laxistes, hésitants, nous manquons de combativité.
Si la drogue est interdite à la vente et à la possession, c'est en raison de sa nocivité, de sa dangerosité, à cause des dommages et des morts qu'elle crée. Pour être maître de soi nous devons savoir obéir et nous devons aussi savoir respecter les interdits.
Le jeûne est utilisé par ceux qui, par leur volonté, veulent devenir maîtres de leur corps pour libérer leur esprit. A l'inverse, prendre de la drogue c'est laisser un produit diriger son corps. En laissant la drogue réduire rapidement sa volonté et éloigner son esprit, on obtient la dégradation du corps et l'annihilation de la liberté.
L'intelligence illuminée par l'ivresse du cannabis, tourne ce qu'elle voit et entend à son avantage, la personne est comme éprise d'elle-même. Même la musique, transformée par une magie qui lui est propre, devient d'une beauté tridimensionnelle. Tout devient prétexte à envoûter l'imagination qui donne à entendre, à voir, à saisir, ce qui n'avait jamais osé être désiré. Un long monologue diabolique entraîne la personne à avoir le goût de la protection, un sentiment de paternité mêlé de sensualité le contraint à s'admirer lui-même ! Epris de lui-même, le libre consommateur de cannabis, devenu esclave, se complet dans les vapeurs de la drogue qui seule le comprend.
Enfin asservi à ce misérable ténèbre, de plus en plus pauvre en volonté, vous le voyez de plus en plus riche en vanité. Recherchant tout à son avantage, il se met à mépriser ceux qui l'entourent.
Nous, les mères, nous devons mettre en garde nos enfants du leurre de la drogue. Ce piège, connu de tous temps, est à portée de leur main, dans la poche d'un ami proche ou d'un cousin qu'il aime bien.
Qu'ils se méfient d'y goûter ! Qu'ils s'interdisent de la fréquenter !
La meilleure éducation est celle du cœur, elle est réservée aux parents. Non seulement nos enfants ont besoin d'être aimés mais ils ont besoin de se savoir aimés. C'est par notre intérêt pour ce qu'ils font et ce qu'ils aiment, par notre implication à découvrir avec eux ce qui leur plait, qu'une confiance réciproque s'établira.
Jour après jour apprenons leur l'amour qui reçoit, celui qui donne, celui qui partage, celui qui aime. Si l'amour des parents est là, l'enfant trouvera sa route, s'il dévie, il saura revenir. Les parents, par leur éducation patiente et par leur exemple dans l'amour orientent les désirs de leurs enfants vers le bien.
Leurs professeurs pourront alors les instruire et ils rechercheront naturellement la connaissance qui est une intention d'une personne en bon état mental.
Marie Christine d'Welles
Depuis la création d'Enfance Sans Drogue...
Depuis la création d'Enfance Sans drogue, il y a bientôt 15 ans, nous avons acquis une excellente connaissance du '' terrain ''. En effet, nous avons reçu une multitude de témoignages de parents et de jeunes sur les conséquences de la consommation de drogue et sur les motivations qui poussent les adolescents à prendre de la drogue.
Depuis la création d'Enfance Sans drogue, il y a bientôt 15 ans, nous avons acquis une excellente connaissance du '' terrain ''. En effet, nous avons reçu une multitude de témoignages de parents et de jeunes sur les conséquences de la consommation de drogue et sur les motivations qui poussent les adolescents à prendre de la drogue.
Nous pouvons témoigner qu'il existe un fossé entre ce que les politiciens, les medias, les ''spécialistes'' veulent nous faire croire et la réalité. C'est ainsi, par exemple, que l'on peut affirmer avec certitude que la drogue touche tous les milieux sociaux, les enfants de divorcés comme les enfants de couples qui n'ont pas de problèmes relationnels, les enfants dont la mère travaille à l'extérieur du foyer, comme ceux dont la mère travaille au foyer, les filles comme les garçons, les familles nombreuses comme les familles qui ont un ou deux enfants, les enfants qui fréquentent les établissements privés comme ceux qui sont dans le public...
L'avantage d' Enfance Sans Drogue, c'est que nous avons tous comme point commun : l'amour des jeunes. Nous voulons seulement leur bonheur et leur épanouissement. Nous sommes là pour les aider en étant totalement libres puisqu'ils ne représentent en aucun cas, pour aucun d'entre nous, une ''clientèle''.
Nous connaissons les raisons qui poussent nos enfants à prendre de la drogue (bien entendu nous parlons ici des jeunes qui ont des ''problèmes'' normaux d'adolescents, la majorité, et en aucun cas de jeunes qui présentent des pathologies).
Nous pouvons donc lutter efficacement, c'est une question de décision. Si chaque parent, mère et père, prend la décision de lutter efficacement contre la consommation de drogue pour son enfant, il aura rempli sa mission éducative dans ce domaine.
L'Etat devra aussi assumer sa responsabilité, ce que nous avons demandé fin décembre 2005 à Dominique de Villepin dans une lettre ouverte. Nous devons aujourd'hui mettre en garde nos enfants sur de nombreux sujets. Avec la drogue, l'avantage évident est qu'après quelques heures de formation, tout le monde est capable de faire une prévention efficace à ses enfants. Cela en vaut la peine ! Une bonne information réduit considérablement le risque de prise de drogue par un adolescent. Si un enfant est mis en situation avant de rencontrer le produit, il sera plus fort pour refuser la drogue
Quelles sont ces raisons ?
La banalisation des produits : discours qui prétendent que le cannabis est une drogue douce.... Certains adultes, certains milieux voire certains parents sont d'excellents relais pour ce genre de discours insensé...
Le mensonge des medias : ils participent et entretiennent la désinformation. C'est aussi la force de la culture du joint "festif", "récréatif", l'accent sur la manière de consommer (seul ou en groupe) plutôt que de dire que le produit est intrinsèquement dangereux, qu'il soit consommé seul, en groupe, par un mineur ou un adulte.
Les parents manquent d'informations objectives et scientifiques sur les produits : actuellement, peut on citer un organisme officiel qui a un discours de vérité sur les produits ? Tant que nos enfants ne sont pas informés scientifiquement, ils sont une proie idéale pour la désinformation.
L'adolescent est par nature influençable : nous savons tous qu'un adolescent n'est pas un adulte. Il veut faire comme tout le monde. Aujourd'hui il a des propositions de drogue très fréquentes, il est attiré par le groupe, c'est la solution de facilité. Regardez vos enfants : ils veulent toujours s'habiller comme leurs amis. Ils vont vouloir montrer leur nombril, leur caleçon... C'est un phénomène de mode. Ils cherchent à imiter d'autres jeunes et à se démarquer des adultes. C'est la même chose pour la drogue (avec malheureusement, d'autres conséquences).
Pourquoi acceptez-vous un apéritif, prenez vous un verre de vin à table quand vous êtes invités à dîner chez des amis ? Est-ce pour fuir vos problèmes ? La plupart du temps, c'est juste parce que c'est agréable de boire du bon vin avec un bon repas. Au début, le jeune prend du cannabis, porte d'entrée dans les drogues, pour la même raison : s'amuser, planer, rigoler. Ensuite, il ira plus loin, il en prendra pour se sentir mieux, ne pourra plus s'en passer et recherchera la défonce.
Les jeunes qui prennent de la drogue (pour s'amuser au début) sont ils malades ? NON, la drogue est à la mode : "look cool", sympa, "pas coincé", "pote", jeune, branché...
Vos enfants refuseront la drogue parce que :
vous leur aurez appris que la drogue est un piège mortel,
vous leur aurez donné des arguments de vérité qu'ils pourront eux-mêmes observer sur la déchéance et la destruction amenée par les produits
Malheureusement, même en étant formé et en ayant correctement informé nos enfants, nous ne pouvons pas être certains à 100% qu'ils refusent le produit. Une minorité sera encore tentée mais nous aurons mis toutes les chances du côté de notre enfant et n'aurons pas abandonné à d'autres l'éducation indispensable à la survie de nos adolescents dans la société actuelle.
Une dernière chose : nous devons absolument rester dans la vérité. C'est l'exactitude et la vérité qui font que nos enfants seront armés contre ces poisons du corps et de l'esprit.
Sophie Pélissié du Rausas
L'estime de soi
L'estime de soi n'est pas un titre glorieux qui nous attire une vaine estime des autres. Elle ne se mesure pas en manifestations tapageuses dont peut s'enorgueillir l'ambitieux. A l'opposé d'une valeur réservée à une élite, achetée à coup de passe droit, de relations, de publicité, de mensonges, de coups tordus, de malversations, c'est un sentiment tranquille et personnel.
Ceux qui prennent de la drogue le savent et le toxicomane encore plus : ils ont perdu l'estime d'eux-mêmes.
L'estime de soi n'est pas un titre glorieux qui nous attire une vaine estime des autres. Elle ne se mesure pas en manifestations tapageuses dont peut s'enorgueillir l'ambitieux. A l'opposé d'une valeur réservée à une élite, achetée à coup de passe droit, de relations, de publicité, de mensonges, de coups tordus, de malversations, c'est un sentiment tranquille et personnel.
Ceux qui prennent de la drogue le savent et le toxicomane encore plus : ils ont perdu l'estime d'eux-mêmes.
Leurs proches, leurs familles, leurs amis se sentent souvent coupables en constatant cet état de fait et ils essaient par leur présence, par des paroles, des gestes, des écoutes, de les aider à se voir meilleurs. La plupart du temps, pour ne pas dire toujours, rien ne se passe et le consommateur de drogue sombre de plus en plus bas. Plus il prend de drogue et plus il se coupe de sa relation à l'autre. S'il continue il ira jusqu'à couper sa relation avec lui-même et choisira la seule issue qui se présentera à son délire : mettre fin à sa vie. Il se suicide.
En s'étant rendu docile aux appels de la drogue, le consommateur est entré dans l'engrenage de satisfaire beaucoup de ses passions. Entraîné à suivre ses pulsions, il n'arrive plus à reconnaître ce qui est bien, pour lui ou pour les autres, de ce qui est mal. En perdant l'honnêteté, il s'est aussi éloigné de la persévérance, de la volonté, du respect et a trouvé un vide intérieur. C'est ce vide qu'il cherche à combler en reprenant de la drogue, encore et toujours plus de drogue, sans jamais satisfaire ce manque. Ne réussissant qu'à recréer, pour un instant ou quelques heures, un oubli artificiel qui le laisse de plus en plus vide, de plus en plus seul. Sa vie est devenue un mensonge permanent. Incapable de fixer mon attention je n'arrivais plus à aller au bout de mon travail, me dit Enzo... Je vivais dans le désordre, la saleté sans les voir... Je ne me respectais plus... ne respectais plus les autres. N'ayant plus de volonté, de régularité pour s'astreindre à un travail, une morale, n'ayant plus de respect pour lui-même, il ne pouvait puiser en lui l'amour à donner aux autres.
Chaque fois qu'une personne blesse quelqu'un, commet des mauvaises choses, au fur et à mesure, ce mal lui apparaît de moins en moins important et elle finit par ne plus le voir. C'est ainsi, la personne s'y habitue et le bien et le mal ne signifient plus rien. La présence de l'amour est partout dans la beauté de la création qui nous entoure, comme dans le cœur de chacun, mais si j'ai perdu l'estime de moi je ne peux l'apercevoir. L'amour est en chaque personne mais l'amour est comme étouffé.
Si je perds l'estime de moi ce n'est pas à cause du regard des autres mais en raison des fautes que j'ai commises. C'est en mettant le mensonge à la place de la vérité ; Le sexe à la place de l'amour ; La drogue à la place de l'intelligence, la persévérance et la volonté ; Le vol à la place de l'honnêteté... que je me suis aveuglé. Cet aveuglement conduit facilement à la violence et à la haine.
Pour retrouver l'estime de soi il n'y a qu'une seule solution : mettre un STOP à nos actions mauvaises, nos comportements mauvais.
1) Arrêter ce qui est mal : mentir, diffamer, voler, taper sa mère, prendre de la drogue, nuire à soi et aux autres...
2) Faire ce qui est bien : dire la vérité, ne jamais voler même une petite chose, aimer ses parents, travailler, ne plus prendre de drogue...
C'est en prenant un engagement avec moi et en m'y tenant, que tout rentrera dans l'ordre. Décider pour moi de changer de vie, personne ne peut m'empêcher de le faire tout de suite. Et surtout, surtout, ne pas ressasser mes mauvaises actions passées. J'efface tout et je me donne la possibilité de changer, c'est un engagement qui est à la portée de chacun d'entre nous et d'ailleurs qui n'a jamais eu besoin de le faire
Tous nous pouvons revenir à la dignité morale de nos actes et comme le dit Shakespeare : "Ceci avant tout,- sois véridique avec toi-même / Et il s'ensuivra, comme la nuit suit le jour / Que tu ne seras faux avec personne. " Hamlet, acte1-scène 3. Alors le respect, la patience, la joie, redeviendront miens et mon cœur plein d'amour trouvera le chemin vers l'autre.
Avoir un comportement qui donne une bonne estime de soi rend libre et joyeux. C'est une loi de la nature : " L'estime de soi se trouve en moi ".
Marie Christine d'Welles
Toute personne perd la santé avec la drogue
Tous ceux qui sont victimes de la drogue pensaient être à l'abri. La majeure partie des informations que l'on véhicule autours des jeunes sont fausses car le marché de la drogue leur est destiné. Ces informations proviennent de personnes qui vendent, ou qui consomment des drogues et qui en font la publicité, soit pour justifier leur comportement, soit parce que la drogue leur rapporte beaucoup d'argent.
Tous ceux qui sont victimes de la drogue pensaient être à l'abri. La majeure partie des informations que l'on véhicule autours des jeunes sont fausses car le marché de la drogue leur est destiné. Ces informations proviennent de personnes qui vendent, ou qui consomment des drogues et qui en font la publicité, soit pour justifier leur comportement, soit parce que la drogue leur rapporte beaucoup d'argent.
Les drogues mettent les gens dans la confusion. Elles provoquent des blancs, des trous de mémoire, des passages à vide. Une personne qui prend des drogues va devenir plus lente, bouger, penser et réagir moins rapidement. Les drogues sortent une personne de la réalité et lui font commettre des erreurs qui peuvent être très graves dans certaines situations. Elles lui font percevoir et ressentir des choses qui ne sont pas réellement là. La personne va éprouver des sentiments qui n'ont rien à voir avec ce qui se passe. Elle réagira à des situations et à des dangers qui n'existent pas et restera sans réaction devant un réel danger, qu'elle n'aura même pas perçu.
Comme les drogues engourdissent le système nerveux, elles vont à la longue bloquer chez la personne toute sensation, et tout sentiment. Cette personne va agir comme si elle se fichait de tout et des autres autour d'elle. Plus rien ne la concernera. Elle devient irresponsable pour elle et pour les autres. Le plus souvent la personne n'est, au début, pas consciente de ces changements même lorsque ses amis essayent de lui en parler. Certains jeunes peuvent trouver des exemples de leurs camarades qui sont déjà dans cet état avec une simple consommation de cannabis, quelques douilles ou bangs.
Les drogues brûlent les vitamines et les minéraux. Les vitamines et les minéraux sont indispensables pour le corps au même titre que l'eau et la nourriture. Si vous n'avez pas les vitamines et les minéraux dont vous avez besoin les réactions biochimiques de votre corps ne pourront pas avoir lieu. Il s'ensuivra ainsi une destruction plus ou moins rapide des défenses de l'organisme. Votre corps ne pourra plus combattre les infections et autres maladies. Si vous essayez de prendre des drogues pour vous sentir mieux, la drogue brûlera chaque fois plus de vitamines et votre état ne fera qu'empirer.
Je vois beaucoup de lycéens. Ceux qui prennent des drogues ont des difficultés à se lever le matin. C'est normal ! Tout ce qu'il y a de plus normal !! Qu'ils arrêtent leur drogue et tout rentrera dans l'ordre... ils pourront redevenir attentifs et performants.
Attention, la plupart des drogues restent dans le corps pendant des années stockées dans les tissus graisseux. Lors d'un effort, d'une marche, de la pratique d'un sport, de peur, de surprise, un peu de graisse est brûlée et de toutes petites quantités de drogue sont relarguées dans la circulation générale. Ce phénomène va donner envie de reprendre de la drogue et réactiver les effets de la drogue. Dans tous les pays du monde les jeunes sont victimes de la drogue. Les pays les plus touchés sont les plus tolérants. Cette tolérance, déplorable, qui existe aujourd'hui pour les drogues de la rue a été précédée, dans tous les pays industrialisés, par la généralisation de l'utilisation des drogues psychiatriques.
La solution suggérée par les " spécialistes " est, bien sûr, des drogues ! Encore plus de drogues, des drogues pour " soigner " les désordres fabriqués par la drogue.
Mon but est de dire la Vérité. La jeunesse est la richesse d'un pays. Je n'ai jamais rencontré un toxicomane heureux. Dans la drogue je n'ai observé que le malheur et la déchéance physique et sociale. Ce ne sont que des ennemis de la jeunesse qui osent défendre la drogue. Ce ne sont que des personnes qui aiment l'argent plus que l'Homme qui la laissent à la portée de nos enfants.
Par votre refus de voir vos enfants, vos amis, vos sœurs, vos frères, tomber dans le piège sournois de la drogue, nous gagnerons le combat.
Marie-Christine d'Welles
Drogue et hyperactivité
En France, 50% des 15-19 ans consomment régulièrement des drogues psychotropes (cannabis, poppers, tranquillisants, amphétamines, antidépresseurs, benzodiazépines, cocaïne... ) Cette consommation est la plus élevée d'Europe et nous avons le taux de suicide, des 14 à 24 ans, le plus élevé du monde ! Nous pouvons dire que c'est une véritable escroquerie, à laquelle collaborent, avec plus ou moins de connivence, les professionnels de santé et de nombreux parents.
Nos enfants vont mal parce qu'ils se droguent et on veut nous faire croire qu'ils se droguent parce qu'ils vont mal.
S'ils ont commencé à prendre de la drogue, c'est parce qu'on leur a menti en leur faisant croire qu'ils pouvaient ou qu'ils devaient en avoir besoin pour être heureux. Enlevez leur les drogues et vous verrez qu'ils vont bien. Il y a des moments plus difficiles que d'autres et il est normal d'avoir des problèmes à résoudre au cours de sa vie. Surmonter des difficultés avec sa volonté permet de grandir en force et de gagner l'estime de soi-même. Ce qui fait la réussite c'est la force de la volonté et la ténacité. Il n'y a pas de réussite sans effort. Il n'y a pas de réussite sans amour. Les drogues psychotropes, qu'elles soient légales ou illégales, mènent à la dépression et au suicide, provoquent l'effondrement des défenses immunitaires, détruisent la conscience du bien et du mal, abolissent les réflexes, l'attention et la mémoire. Quels sont les parents qui oseraient donner de tels poisons à leurs enfants ? Ils sont des millions !
Lorsqu'on nous parle d'épidémie de dépressions et de suicides, de recrudescence des maladies, de flambées de criminalité et de violences, d'augmentation des accidents de la circulation, de montée de l'illettrisme, on nous parle, à l'échelle d'une nation, des effets des drogues psychotropes, sur le corps et sur l'esprit.
Etre triste quand on a perdu un être cher, être dépité ou en colère lorsqu'on a raté un examen, avoir du mal à s'endormir, s'inquiéter d'être depuis un temps assez long à la recherche d'un emploi, deviennent aujourd'hui des symptômes suffisants pour être mis sous drogues psychotropes.
Ces prescriptions ont pris une ampleur incroyable en France alors qu'aucune drogue psychiatrique ne guérit quoi que ce soit, et qu'elles possèdent toutes des propriétés destructives et des effets secondaires effrayants. Ces drogues sont prescrites en toute légalité et si votre enfant en meure, se suicide, on appellera cela un passage à l'acte, sans montrer, bien entendu, que c'est la drogue qui l'a poussé à un tel acte. Colère, peur, chagrin, deuils, réhabilitation des toxicomanes, tabagisme, fatigue, convalescence, mauvaise alimentation tout convient à ces pilules miracles, toujours les mêmes du berceau à la maison de retraite. Incroyable, je vois des jeunes qui prennent la même drogue, la même molécule, prescrite par leur médecin, ou leur psychiatre, pour des problèmes aussi différents que des problèmes de peau, de fatigue, de deuil, de mauvaise scolarité, de surdoué, de drogue illégale, de désintérêt, d'impatience, d'anorexie... En effet nous sommes tous appelés à être "soigné". Un article du Washington Post commente ainsi cette avalanche de pathologies mentales : "En psychiatrie, tout l'art consiste à trouver de nouveaux troubles pour des médicaments existants. "
Inquiète ? Je le suis quand je vois tous ces enfants français mis depuis quelques années sous cette fameuse pilule de l'obéissance, aux conséquences désastreuses sur la santé, je veux parler de la Ritaline, une puissante amphétamine. A qui est-elle destinée ? Regardez ci dessous la description du fameux trouble de déficit de l'attention ou hyperactivité qui a permis de mettre plus de 7 millions d'enfants américains de 6 à 17 ans, avec l'accord de leurs parents, sous cette terrible amphétamine. Et combien d'enfants d'autres pays ?
Si votre enfant satisfait à au moins 8 de ces critères, depuis plus de 6 mois, il sera considéré comme hyperactif.
Se trémousse avec ses mains ou ses pieds, ou se tortille sur sa chaise.A des difficultés à rester assis.Est facilement distrait par des stimulis extérieurs.A des difficultés à attendre son tour dans les jeux ou les situations de groupe.Répond aux questions avant qu'on ait fini de les poser.A des difficultés à suivre les instructions qu'on lui donne.A des difficultés à soutenir son attention.Passe souvent d'une activité qui n'est pas finie à une autre.A des difficultés à jouer calmement.Parle souvent avec excès.Interrompt souvent les autres.Ne semble pas écouter ce qu'on lui dit.Oublie souvent ses affaires.S'engage souvent dans des activités dangereuses sans en mesurer les conséquences.
Tous mes enfants, selon cette description, auraient pu être diagnostiqués hyperactifs. Ce "trouble" a permis à des psychiatres, mis en accusation aux USA, de mettre de plus en plus d'enfants sous cette drogue terrifiante et sous antidépresseurs. Nous devons rester vigilants et protéger nos enfants, nous avons le devoir de leur apprendre, très jeunes, à refuser la drogue sous tous ses aspects. Enfance Sans Drogue compte sur votre responsabilité et sur votre amour, pour refuser que qui que ce soit donne de la drogue à votre enfant.
Il y a beaucoup de solutions pour améliorer un passage peut-être difficile et souvent transitoire : nous devons tenir bon dans notre éducation et penser aux médecines naturelles.
Marie-Christine d'Welles
Attention : DANGER !
Si votre enfant satisfait à au moins 8 de ces critères, depuis plus de 6 mois, il sera considéré comme hyperactif
Si votre enfant satisfait à au moins 8 de ces critères, depuis plus de 6 mois, il sera considéré comme hyperactif
(extrait du manuel Diagnostique et Stastistique des Troubles Mentaux édité par l'Association Américaine de Psychiatrie)
Se trémousse avec ses mains ou ses pieds, ou se tortille sur sa chaise.
A des difficultés à rester assis.
Est facilement distrait par des stimulis extérieurs.
A des difficultés à attendre son tour dans les jeux ou les situations de groupe.
Répond aux questions avant qu'on ait fini de les poser.
A des difficultés à suivre les instructions qu'on lui donne.
A des difficultés à soutenir son attention.
Passe souvent d'une activité qui n'est pas finie à une autre.
A des difficultés à jouer calmement.
Parle souvent avec excès.
Interrompt souvent les autres.
Ne semble pas écouter ce qu'on lui dit.
Oublie souvent ses affaires.
S'engage souvent dans des activités dangereuses sans en mesurer les conséquences.
Et s'il est catalogué hyperactif on lui prescrira de la ritaline, pillule de l'obéissance, dénommée la "kiddy coke", aux effets désastreux. La structure chimique du méthylphénidate, Ritaline, est celle du phényléthylamine, ce qui lui donne des propriétés pharmacologiques similaires à celles des amphétamines.
On vous assurera que la ritaline permettra à votre enfant de mieux se concentrer, etc. Cela sera peut être vrai les premières semaines, comme tout psychostimulant, mais votre enfant sera géré par une amphétamine avec tous les effets secondaires désastreux associés soit
inhibition du sommeil
forte stimulation
anorexie
psychoses (idées suscidaires, paranoïas)
hallucinations tactiles, par exemple démangeaison des extrémités
hypertension artérielle, infartus du myocarde
embolies pulmonaires. Les amphétamines sont soupçonnées d'induire, même à dose thérapeutique, des hypertensions artérielles pulmonaires et des dépressions respiratoires
insuffisance rénale aigûe.