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Dépénalisation du cannabis: lettre à Cécile Dufflot, Ministre de l'Egalité des Territoires et du Logement
Dépénalisation du cannabis : lettre ouverte à M. Peillon
Le saviez-vous ?
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Une cigarette de cannabis = 7 cigarettes de tabac , à cause de la teneur en goudron et de la bronchodilatation, souligne le docteur CHAMAYOU dans sa thèse.
A noter également dans sa thèse:
• Le cannabis entraînera une augmentation des cancers de la gorge et du poumon dans les années à venir.
• Chez les sujets de moins de 35 ans tous les sujets de cancer ORL sont des fumeurs de cannabis. -
Regardez autour de vous. Vous serez étonnés de voir que nombre de jeunes sont capables de boire trois ou quatre verres d'alcool sans être le moindrement "pompettes". Pourquoi? Parce qu'ils ont du cannabis dans le sang (stocké 30 jours dans les graisses) et qu'il leur faut beaucoup plus d'alcool qu'une personne sans cannabis pour en ressentir les mêmes effets. D'où la consommation d’alcools forts…
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Il s'agit d'un phénomène nouveau. Les jeunes consomment de plus en plus d'alcool pour augmenter les effets des drogues. On dit de l'alcool que c'est un potentialisateur.
L'alcool étant légal et accepté par les parents, les jeunes montrent facilement les bouteilles et cachent leur consommation simultanée de drogue. C'est ainsi que la majorité des parents pensent que les jeunes consomment beaucoup d'alcool. Ceci est vrai mais ils ne savent pas que dans la quasi-totalité des cas, les jeunes consomment alcool et cannabis ou alcool et autre drogue.
Le Dr Chamayou, auteur d'une thèse ("Les dangers du haschich : les dernières découvertes scientifiques sur le cannabis" cf. notre rubrique Références), constate : "Le rat auquel on donne du cannabis se met à boire de l'alcool. Sans cannabis, il n'en boit pas."
Le cannabis reste présent dans les graisses plus de 28 jours, il ouvre la porte à une forte consommation d'alcool. -
Comment meurt-on de la drogue ?
SUICIDE ! SUICIDE ! SUICIDE ! SUICIDE ! SUICIDE !
[...] On constate que le taux de suicide dans notre pays est l'un des plus élevé de ceux de l'Union européenne. La France a le taux le plus élevé pour les jeunes de 15 à 24 ans. Le suicide est même la première cause de décès chez les Français âgés de 15 à 24 ans. [...] disait déjà le Premier Ministre Jean Pierre Raffarin, le 17/04/03, dans une lettre de mission à un de ses ministres.
En 2008 notre pays, la France, a toujours le taux de suicide le plus élevé de l'Union Européenne pour les jeunes de 15 à 24 ans !!
N'oublions pas que le suicide est dans la plupart des cas une conséquence de prise de drogue : légale ou illégale. -
C'est le phénomène du relargage. Quand on consomme du cannabis, le THC passe dans la circulation sanguine. C'est ce qui donne les effets recherchés par le consommateur. Ce THC va ensuite être stocké dans les graisses de l'organisme et sera relargué en cas de stress ou de peur. Beaucoup d'accidents de la circulation peuvent être expliqués ainsi.
Lors d'une situation à risque sur la route, le consommateur dont les réflexes sont déjà amoindris par sa consommation, même lointaine, a des repères spatio-temporels modifiés. Il va peut-être pouvoir éviter l'accident mais il aura eu peur. Il va donc y avoir un phénomène de relargage du THC stocké dans les graisses. Il y a fort à parier, qu'au carrefour suivant, sans cause réelle, l'accident se produise.
On ne peut jamais savoir ce qui est encore stocké dans les graisses. Cela dépend de la physiologie de la personne, du produit consommé, des relargages qui ont déjà eu lieu. -
Le mal être, la dépression, le suicide, sont très souvent la conséquence de consommation de drogues psychotropes. On estime aujourd'hui à 70% le nombre de lycéens consommateurs de drogue de manière plus ou moins occasionnelle. Beaucoup vont mal à cause de leur consommation. Lors d'une consultation chez le médecin, ce dernier devrait demander à son patient s'il est consommateur de drogue. Sa dépression, son mal-être... s'expliquent par la consommation. Au lieu de prescrire des anti-dépresseurs ou d'autres drogues légales, le médecin devra conseiller à son patient de commencer par arrêter sa consommation de drogue.
En ajoutant des antidépresseurs, benzodiazépines, ou somnifères le consommateur sera bien entendu de plus en plus drogué et ira de plus en plus mal jusqu'à se retrouver en grave dépression et en psychiatrie. C'est ce qui arrive de plus en plus fréquemment aujourd'hui. -
Nous entendons de plus en plus parler d'agressions entre jeunes, entre jeunes et adultes, de violence physique et verbale au sein des familles, des établissements scolaires, de la société... La drogue entraine la violence.
Enfance Sans Drogue demande qu'il y ait une recherche systématique de drogue légale et illégale effectuée dans tous les cas d'agressions entre jeunes ou entre individus, ainsi qu'à la suite de tentative de suicide et suicide, afin de mettre à jour ce lien entre violence et consommation de drogue.
La publication des résultats permettra de prendre conscience de la situation de notre pays. -
Il suffit de ne plus consommer de drogue pour en être guéri !
Ce n'est ni une maladie, ni une fatalité.
Seule l'abstinence doit être prescrite. -
Aucune action ciblée des drogues psychotropes n'existe vraiment et les effets excitants, sédatifs et hallucinogènes des produits s'entremêlent selon l'importance de la dose et la sensibilité de chacun. Ils ont tous de multiples effets physiques et mentaux imprévisibles et dangereux, appelés "effets secondaires" par les fabricants.
"C'est quoi la drogue?" de Marie-Christine d'Welles -
Les vitamines et les minéraux sont indispensables pour le corps au même titre que l'eau et la nourriture.
Les drogues brûlent très rapidement un grand nombre de vitamines et de minéraux, ceux qui prennent de la drogue ont de plus en plus de mal à combattre les infections et autre maladies.
Les toxicomanes souffrent beaucoup de crampes car ils n'ont plus assez de minéraux.
Nous trouvons des minéraux dans notre alimentation, dans l'eau, mais les consommateurs de drogue en ont besoin rapidement d'une grande quantité. Nous pouvons les aider en leur donnant des vitamines et des minéraux naturels. -
La scarification est en augmentation et suit la courbe de la prise de drogues psychotropes.
Elle est un des nombreux effets secondaires de drogues légales et illégales.
Si une personne se scarifie il faut impérativement savoir quelles sont les drogues illégales ou légales qu'elle prend. En effet si on avait la mauvaise idée de lui prescrire un médicament psychotrope alors que cette scarification est la résultante d'une toxicomanie ou un effet néfaste d'une prise de psychotrope légal, une tentative de suicide pourrait se produire ou une grave maladie mentale s'installer. -
Il s'agit d'un phénomène nouveau. Les jeunes consomment de plus en plus d'alcool pour augmenter les effets des drogues. On dit de l'alcool que c'est un potentialisateur.
L'alcool étant légal et accepté par les parents, les jeunes montrent facilement les bouteilles et cachent leur consommation simultanée de drogue. C'est ainsi que la majorité des parents pensent que les jeunes consomment beaucoup d'alcool. Ceci est vrai mais ils ne savent pas que dans la quasi-totalité des cas, les jeunes consomment alcool et cannabis ou alcool et autre drogue.
Le Dr Chamayou, auteur d'une thèse "Les dangers du haschich : les dernières découvertes scientifiques sur le cannabis" explique : "Le rat auquel on donne du cannabis se met à boire de l'alcool. Sans prise de cannabis, il refuse d'en boire."
Le cannabis ouvre la porte à une forte consommation d'alcool. -
Les dernières constatations effectuées par l'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) ont montré que la France figurait parmi les pays les plus consommateurs de produits stupéfiants en Europe et qu'il était indispensable que ces comportements, qui ont de graves conséquences et touchent majoritairement les jeunes âgés de 12 à 25 ans (69% des usagers quotidiens), trouvent une réponse adaptée.
Si la consommation de stupéfiants en France concerne une grande variété de produits, le cannabis est la substance illicite la plus consommée (...)
La part des consommateurs réguliers est en hausse.
Il convient de noter que la toxicomanie a évolué vers une polytoxicomanie , utilisant le mélange de différentes drogues, de médicaments, à l'alcool. On observe par ailleurs une banalisation générale concernant l'usage de stupéfiants. -
Ces jeunes, filles et garçons, ignorent totalement qu'ils mettent leur vie en grand danger et provoquent un veillissement prématuré de leurs organes : cerveau, foie, poumons, coeur, reins.
Il existe aussi de nombreux cas de pertes visuelles irréversibles dues à une dégradation des cellules photoréceptives de la rétine.
En savoir plus sur les poppers -
Quand on doit subir une intervention chirurgicale, il faut absolument prévenir l'anesthésiste des drogues légales et illégales que l'on consomme. Toute anesthésie est réalisée grâce à des drogues psychotropes légales. Si le patient est consommateur de cannabis ou de toute autre drogue, l'anesthésiste devra en tenir compte pour éviter la potentialisation des drogues entre elles qui entraine une modification qui peut être mortelle. Une anesthésie est toujours compliquée et précise, les anesthésistes font de longues études pour contrôler ces poisons et nous éviter le maximum de risques.
Il faut que nos adolescents en soient conscients car il n'est pas toujours possible de faire le bilan d'anesthésie (ex : accident de la circulation, péritonite, évanouissement ou coma, urgence..) -
Avril 2013-Le père de Yacine Sid vient de témoigner à la barre. "Regarde moi, regarde la famille de Pierre, tu dois dire la vérité, ils en ont besoin ". Yacine lui répond : "C'est pour cela que j'ai décidé d'avouer aujourd'hui ". Le père continue : ' Ce n'est pas comme cela que je t'ai élevé, tu dois répondre à toutes les questions pour que la vérité soit faite". Le père de Yacine poursuit : "C'était un garçon adorable, il était toujours dans mes jambes, je l'appelais mon ombre".
Coup de théâtre en ce début d'après-midi. Yacine Sid a demandé à prendre la parole : "J'ai menti devant la cour, devant la juge d'instruction. Je suis l'auteur du meurtre de Pierre Nasica. Je vais vous expliquer ce qui s'est passé....". Il n'ira pas plus loin. Sa famille est sous le choc. L'audience est suspendue.
L'audience a repris à 14 h 40. Yacine Sid a livré ses aveux. « On a mangé au kebab à 13 h. Je lui ai proposé d'aller sur le parking de l'Arsenal pour fumer. Au kebab on avait bu de l'alcool. On a parlé de la carte bancaire. J'avais des problèmes de dettes de stupéfiants. Pierre n'avait rien à voir avec ça. Pierre a pris ça à la rigolade. Il m'a dit que c'était futile. Ca m'a énervé. J'ai voulu lui faire peur. J'avais un couteau dans mon sac. Je l'ai sorti. Je lui ai dit qu'il fallait qu'il m'aide. Il a rigolé. Je lui ai donné un premier coup de couteau je ne sais plus où. Je me suis acharné sur lui. Il est tombé au sol et je me suis déchaîné. Je ne me rendais plus compte de ce que je faisais. Je ne me suis pas reconnu. Il ne bougeait plus. C'est là que j'ai compris. Je l'ai secoué. J'ai paniqué. J'avais un lacet à ma ceinture. Je le lui ai mis autour des mains pour faire croire à une mise en scène. Je me suis enfermé ensuite dans un déni total. Je me croyais pas capable d'avoir fait ça. Je demande pardon à la famille. J'ai décidé d'avouer pour la famille, pour la justice. J'assumerai la conséquence de mes actes. J'ai jamais voulu tuer. Pierre ça a toujours été mon meilleur ami. Je regretterai toute ma vie. Je m'excuse d'avoir menti pendant deux ans ".
Extrait de l'Est républicain, 08/04/2013