15 raisons de ne pas dépénaliser le cannabis
Alors que la question de la dépénalisation du cannabis défraie régulièrement la chronique, voici 15 raisons, de ne pas donner un signal d'innocuité fallacieux à notre jeunesse:
Le cannabis d'aujourd'hui n'a rien à voir avec le cannabis des années 60 qui titrait de 0,6 à 6% de THC (Tétra Hydro Cannabinol, principal principe actif du cannabis). Aujourd'hui il titre de 10 à 35% de THC. C'est comme si l'on proposait directement de la vodka à la place du cidre.
Le produit étant beaucoup plus fort, la dépendance physique et psychique s'installe très rapidement.
Le cannabis est consommé de plus en plus jeune, dès le début du collège, par des jeunes dont la maturation cérébrale n'est pas terminée.
Le cannabis est une vraie drogue psychotrope, qui agit durablement sur le comportement et reste stocké dans l'organisme au minimum 28 jours pour une prise. Il faut 4 jours pour éliminer la moitié du cannabis absorbé. Il peut faire l'objet d'un « flash back » ou « relargage » en cas de gros stress ou effort.
Ses principaux effets sont un syndrome amotivationnel, une désinhibition (prise de risques ), des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire, la perte des repères spatio-temporels, une désorganisation de la pensée, l'échec scolaire qui s'en suit, des problèmes respiratoires (toux, bronchites chroniques), l'affaiblissement des défenses immunitaires, des comportements violents, une diminution anormale des spermatozoïdes, de la virilité, l'anxiété,l'augmentation des risques de schizophrénie, les idées fixes et hallucinations, la dépression, le suicide.
Le cannabis augmente le seuil de tolérance à l'alcool. Ceux qui ont fumé du cannabis tiennent très bien l'alcool et ont besoin d'alcools forts pour en ressentir les effets. Un jeune consommateur de cannabis peut boire plusieurs verres d'alcool sans être saoul. Il ne se rendra pas compte qu'il abuse et pourra aller jusqu'au coma éthylique.
Le cannabis voit ses effets potentialisés par l'alcool : l'effet résultant de l'association des deux est la multiplication des taux.
Le cannabis est sept fois plus cancérigène que le tabac.
Le cannabis augmente les accidents vasculaires cérébraux chez les jeunes
Le cannabis est reconnu comme la 3ème cause de déclenchement d'infarctus du myocarde
Dépénaliser le cannabis reviendrait à autoriser la conduite sous son emprise alors qu'il est responsable de nombreux morts sur la route, même pour des conducteurs qui n'ont pas fumé avant de prendre le volant en raison du stockage durable du cannabis dans l'organisme.
La dépénalisation du cannabis ne diminuerait pas la consommation de cannabis mais déplacerait le marché vers des drogues plus puissantes (cocaïne, héroïne). Faudra t'il alors légaliser ces nouvelles drogues ?
Les pays qui ont dépénalisé, à l'instar de la Suède dans les années 70, ont fait marche arrière devant l'ampleur des catastrophes sanitaires et sociales engendrées par cette dépénalisation. La Suède a repénalisé et mis en place une vraie politique de prévention (40 heures de formation de la maternelle au lycée). Même les Pays-Bas reconnaissent que la consommation chez les jeunes a augmenté avec la légalisation, et ont fermé les « coffee shop » aux Français.
La France a signé en 1989 la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont l'article 33 stipule« Les États parties prennent toutes les mesures appropriées, y compris des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives, pour protéger les enfants contre l'usage illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, tels que les définissent les conventions internationales pertinentes, et pour empêcher que des enfants ne soient utilisés pour la production et le trafic illicites de ces substances" .
La dépénalisation serait interprétée comme un signal fallacieux d'innocuité envers notre jeunesse. Voulons-nous la maintenir en bonne santé ou la faire tomber ?