Un constat alarmant
LE CANNABIS A PORTÉE DE MAIN
La drogue est partout : 70% des lycéens consomment de manière occasionnelle ou régulière. La France est la championne européenne pour la consommation de cannabis. La deuxième drogue la plus consommée est le poppers.
Les produits proposés sont de plus en plus dosés : le cannabis des années 60 titrait 0,6 à 6% de THC (Tétra Hydro Cannabinol, principal principe actif du cannabis). Aujourd'hui il titre 10 à 35% de THC. La dépendance s'installe très rapidement. voir fiche cannabis
Il faut 4 jours pour éliminer la moitié du cannabis absorbé. Le cannabis reste stocké dans l'organisme minimum 28 jours.
Le cannabis : drogue piège des adolescents. Au début ils s'amusent pour faire comme tout le monde mais très vite ils ne peuvent plus s'en passer.
Le cannabis : porte d'entrée dans les drogues.
Le cannabis : vecteur de la toxicomanie. Un jeune qui a pris du cannabis va passer très rapidement à d'autres drogues.
CANNABIS / ALCOOL
Personne ne dit que le cannabis augmente le seuil de tolérance à l'alcool. Un jeune consommateur de cannabis peut boire plusieurs verres d'alcool sans être saoul. Il ne se rendra pas compte qu'il abuse et pourra aller jusqu'au comas éthylique (sans cannabis, les vomissements sont une première alerte). Le cannabis restant minimum 28 jours dans l'organisme, la consommation d'alcool même à distance d'une prise de drogue peut entraîner un comas éthylique.
Le consommateur de cannabis accoutumé au taux de THC devra prendre une dose importante d'alcool, ou un taux élevé d'alcool, pour en ressentir les effets.
La forte consommation actuelle d'alcool masque dans la majorité des cas une consommation associée de drogues.
Expérience réalisée sur des rats : le rat à qui l'on propose de l'alcool n'en consomme pas. Quand on lui propose du cannabis, il en consomme. A partir de ce moment là, si on lui propose de l'alcool, il se met à en boire en grande quantité.
MAL-ETRE, DEPRESSION, SUICIDES
Ne mélangeons pas tout : les jeunes vont mal (mal-être, dépression, suicide) à cause de leur consommation de drogue et non l'inverse !
On va « soigner » des jeunes dits en mal-être, dépressifs en leur prescrivant bien souvent des drogues légales (antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères...). Or les effets secondaires de ces drogues légales sont également mal-être, dépression, suicide... Il vaudrait mieux leur dire la vérité et leur expliquer qu'en arrêtant leur consommation de drogues, ils ne seront plus dépressifs. En leur prescrivant des drogues légales, le résultat va être une interaction de drogues avec des conséquences désastreuses pour l'individu (dépressions et suicides).
Comment meurt-on de drogue ? SUICIDE, accidents de la route, noyades...
Le suicide est la conséquence de la consommation de drogues psychotropes, qu'elles soient légales (antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères...) ou illégales (drogues de la rue).
La drogue n'est pas une maladie. Elle ne se soigne pas, elle s'arrête par abstinence voir rubrique sevrage.
VIOLENCE ET ECHEC SCOLAIRE
Du cannabis à la violence et à l'échec scolaire, il n'y a qu'un pas...
Absentéisme scolaire : beaucoup de jeunes consommateurs ne peuvent plus se lever le matin.
Échec scolaire : perdant la maîtrise de son avenir professionnel à cause de la chute de ses résultats scolaires, le jeune n'a plus le choix de son orientation.
Une violence physique et verbale qui se généralise tant dans les familles que dans les lieux publics.
LE TABAC N'EST PAS UNE DROGUE PSYCHOTROPE !
Du cannabis à la violence et à l'échec scolaire, il n'y a qu'un pas...
Absentéisme scolaire : beaucoup de jeunes consommateurs ne peuvent plus se lever le matin.
Échec scolaire : perdant la maîtrise de son avenir professionnel à cause de la chute de ses résultats scolaires, le jeune n'a plus le choix de son orientation.
Une violence physique et verbale qui se généralise tant dans les familles que dans les lieux publics.
EN CONCLUSION...
Mieux vaut prévenir que guérir ! Un jeune formé saura pourquoi il doit refuser la drogue et il informera ses amis.
“Les parents doivent tout faire pour empêcher la première prise de drogue. Les parents ne doivent pas baisser les bras face à la banalisation croissante du cannabis”
-Raymond Yans, Président de l'Organe International de Contrôle des Stupéfiants.