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" S'il existait un gouvernement qui eût intérêt à corrompre ses gouvernés, il n'aurait qu'à encourager l'usage du haschich [...]. Le haschich appartient à la classe des joies solitaires ; il est fait pour les misérables oisifs [...]. Vous êtes incapable de travail et d'énergie dans l'action [...]. Vous avez jeté votre personnalité aux quatre vents du ciel, et maintenant vous avez de la peine à la rassembler et à la concentrer [...]. Le haschich est une arme pour le suicide ".


" Balzac pensait sans doute qu'il n'est pas pour l'homme de plus grande honte ni de plus vive souffrance que l'abdication de sa volonté. Je l'ai vu une fois dans une réunion où il était question des effets prodigieux du haschich. Il écoutait et questionnait avec une attention et une vivacité amusantes [...]. L'idée de penser malgré lui-même le choquait vivement. On lui présenta du dawamesk ; il l'examina, le flaira et le rendit sans y toucher. La lutte entre sa curiosité presque enfantine et sa répugnance pour l'abdication se trahissait sur son visage expressif d'une manière frappante. L'amour de la dignité l'emporta. "

Baudelaire, " Du vin et du haschich "

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Quiz

Est-ce que le Poppers, l’Air Sec, l’Eau Ecarlate sont des drogues ?

  • Oui
  • Non

oui

L'AIR SEC : Le protoxyde d'azote et autres gaz sous pression ont aussi des effets hallucinogène. En quelques secondes ils produisent une excitation, des étourdissements, un rire idiot, des pertes de connaissance et, par manque d'oxygène, des lésions du système nerveux central. En savoir +


LES POPPERS : Les nitrites volatils ont des effets similaires à ceux du protoxyde d'azote. Ils peuvent en plus provoquer des attaques de panique, des palpitations et des maux de tête. Ils sont aussi responsables de morts par anoxie. En savoir +


L'EAU ECARLATE : Les détachants sont des dérivés de l'éthylène. Ce sont des hallucinogènes mais leur effet est plutôt calmant. Ils provoquent des atteintes neurologiques (surdité, tremblements...) et intellectuelles (démence.)

Existe-t-il des pilules pour arrêter la drogue ?

  • Oui
  • Non

non

La drogue n'est pas une maladie. La meilleure façon d'arrêter la drogue est de ne plus en prendre.
Les héroïnomanes qui ont réussi à se sevrer reconnaissent que l'abstinence totale est la seule solution.
Ils disent eux-mêmes qu'il est plus difficile de se sevrer du Subutex (drogue de substitution) que de l'héroïne...

Confieriez-vous votre voiture à votre enfant sans qu’il ait appris à conduire ?

  • Oui
  • Non

non

Aucun parent ne laisserait sa voiture à son enfant qui n'a pas appris à conduire. De même il serait inconscient de laisser son adolescent sortir sans lui avoir appris ce qu'est la drogue. Actuellement, la disponibilité des produits est telle que l'on peut s'en procurer dans tous les lieux fréquentés par les jeunes (établissements scolaires, soirées -diners de classe, rallyes...-, clubs sportifs...). Les parents doivent se former objectivement et scientifiquement sur les produits pour pouvoir éduquer leurs enfants sur la drogue et leur fournir des arguments pour la refuser. Rappelons que la toxicomie, ça n'arrive pas qu'aux autres!

Une drogue psychotrope peut-elle mener au mal-être, à la dépression, au suicide ?

  • Oui
  • Non

oui

Toute drogue psychotrope, qu'elle soit légale (anxyolitiques, tranquillisants, benzodiazépines, neuroleptiques) ou illégale (drogues de la rue) mène au mal-être, à la dépression et au suicide. En savoir plus.

Le tabac est-il une drogue psychotrope ?

  • Oui
  • Non

non

Le fumeur de tabac, et non le toxicomane, peut mener une vie normale et reste en pleine possession de ses moyens. C'est un produit toxique, nocif dont tout le monde connait les effets désastreux sur le plan de la santé. C'est pourquoi il doit faire l'objet d'une véritable prévention dont le seul message sérieux est "consommation zéro".
Il n'est pas pour autant une drogue psychotrope (qui agit sur l'esprit). L'organe International de Contrôle des Stupéfiants n'a pas intégré le tabac à sa liste de drogues psychotropes. Il est important de dire la vérité aux jeunes et de réserver le mot drogue pour les drogues psychotropes. Trop souvent on entend parler des "drogués du travail", des "drogués de l'Internet"... Cet abus de langage contribue largement à banaliser les drogues psychotropes.