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Un de mes enfants est passé entre 14 et 17 ans par une période de consommation fréquente, voire intense de cannabis. Les parents sont les derniers informés, les gens qui savent que votre enfant consomme (camarades, parents de camarades, professeurs) ne vous en informeront pas et les adolescents pratiquent la loi du silence. Une véritable amie est venue me parler dès
qu'elle a été au courant. Plus tard j'ai appris que certains parents savaient depuis plusieurs années que mon fils consommait, ils n'avaient pas jugé nécessaire de m'en informer, c'est de la non assistance à personne en danger.

Sachez aussi qu'un enfant qui se drogue devient menteur.

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J'ai consommé du cannabis à très forte dose pendant 4 ans, de temps en temps avec de l'alcool. Au bout d'un moment, je ne travaillais plus, je restais dans ma chambre, je ne voyais plus personne. Une personne de ma famille m'a donné un livre à lire C'est quoi la drogue de Marie-Christine d'Welles. Cela m'a fait l'effet d'une grande claque dans la figure, j'étais d'accord avec beaucoup de choses et c'est là que j'ai décidé d'arrêter de me droguer. Je me souviens de la dernière page. (ndlr : tableau des drogues psychotropes)

C'est vrai que les premières fois c'est marrant. Baise-moi, on ne l'aurait peut-être pas fini sans coke, parce qu'on aurait peut-être mieux pris conscience de tout ce qui se passait autour, on aurait eu des sensibilités plus normales (...). Ça aide à tenir toute la nuit. J'ai écrit mon roman Les Jolies Choses en trois-quatre jours sous coke, ça débloque des trucs. Mais ça fait des petites montées rapides ; après, il faut en reprendre tout de suite et, au bout d'un moment, le cerveau est embrouillé (...).

Depuis deux ans, ça s'est vraiment répandu partout, dans les squats autant que chez les X-ENA, comme si c'était devenu dans la tête des gens au même niveau que le cannabis ou l'alcool. Si je veux en acheter, j'en achète tout à l'heure, de plein de façons. C'est plus facile à trouver que de l'herbe (...). Même chose en province ; avant, on n'en prenait pas beaucoup, à Nancy ou à Lyon ou à Rennes. Maintenant, quand je vais là-bas, je vois que les gens en prennent vachement : des profs, des assistantes sociales, des employés de l'ANPE, des avocats. On m'a dit qu'à Lyon, on en trouve dans les lycées publics (...).

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